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Nos Lecteurs ont la Parole

Habibi Lübnan

Poème écrit à la veille du départ de Yeter Yaman Naucodie après quatre ans de fonctions en tant que chef de mission adjoint à l’ambassade de Turquie au Liban.

Ya Lübnan, terre des cèdres éternels

Saluant de leurs branches la divinité du ciel.

Berceau de tant de civilisations

Dont tu voulais faire une nation.

Patrie des génies phéniciens ;

La Croix et le Croissant côte à côte pour montrer le chemin.

Mère de tant de peuples que tu voulais frères,

Mais si souvent entachés de guerres.

Habibi Lübnan, mais qu’ont-ils fait de toi,

Pillé, volé, blessé tant de fois,

Meurtri, humilié, trahi,

Malgré ta générosité infinie.

Habibi Lübnan, je comprends que tu pleures ;

Ton joyau Beyrouth, mille fois morte, mille fois revécue ;

Tes enfants te quittant pour fuir leurs malheurs,

Après tant d’espoirs déçus.

Ya Lübnan, terre de mon amour ;

Sache que je te reviendrai toujours ;

Comme reviendront tous tes enfants

Dans la chaleur de ton foyer ;

Pour porter ton message dans l’infini des temps ;

Pour la paix, pour la fraternité,

Pour célébrer à jamais ta diversité.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires ni injurieux ni racistes.

Poème écrit à la veille du départ de Yeter Yaman Naucodie après quatre ans de fonctions en tant que chef de mission adjoint à l’ambassade de Turquie au Liban. Ya Lübnan, terre des cèdres éternelsSaluant de leurs branches la divinité du ciel.Berceau de tant de civilisationsDont tu voulais faire une nation.Patrie des génies phéniciens ;La Croix et le Croissant côte à côte pour...

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