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Sport - Groupe F

Les Lions mettent la Belgique à plat

Avec un jeu sans relief, les Diables rouges ont été logiquement battus (0-2) par une emballante équipe du Maroc, mieux placée que jamais pour décrocher son premier ticket pour les 8es de finale de la Coupe du monde depuis 1986.

Les Lions mettent la Belgique à plat

Le défenseur belge Toby Alderweireld (à gauche) opposé au défenseur marocain Yehia Attiyallah (à droite) lors de la victoire des Lions de l’Atlas sur les Diables rouges (2-0) dans le deuxième match du groupe F du Mondial 2022, sur la pelouse du stade al-Thumana de Doha. Odd Andersen/AFP

« Aucune chance, nous sommes trop vieux. » Ces mots de Kevin De Bruyne, interrogé samedi sur l’éventualité d’un sacre de la Belgique au terme de ce Mondial 2022, semblaient déjà avoir sonné le glas d’une nouvelle épopée des Diables rouges, dont l’effectif « vieillissant » n’est plus que l’ombre de ce qu’il était en Russie.

Pénibles tombeurs (1-0) d’une jeune et virevoltante formation canadienne en ouverture, les troisièmes de l’exercice en 2018 ont confirmé qu’ils étaient bel et bien sur le déclin. Dans un duel aux allures de cousinades, au vu de l’importance de la diaspora marocaine dans le plat pays, les hommes de Roberto Martinez n’ont tout simplement pas fait le poids face à l’énergie et la combativité des Lions de l’Atlas.

Des changements sans résultats

En cruel manque de certitudes après sa prestation inaugurale, la Belgique s’était présentée au stade al-Thumana avec une équipe remaniée, Carrasco, Dendoncker et Tielemans étant renvoyés sur le banc au profit de Castagne, Onana et Thorgan Hazard. Ces changements effectués par Roberto Martinez ont d’abord semblé prometteurs, ses hommes dominant le début de rencontre en privant leurs adversaires de ballon.

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Michy Batshuayi sollicitait d’ailleurs dès la 5e minute Munir el-Kajoui, le gardien marocain titularisé à la dernière minute en raison du forfait du portier habituel Yassine Bounou, pourtant présent sur le terrain durant les hymnes nationaux.

Eden Hazard, plutôt inspiré, et ses équipiers ne se sont toutefois créé que trop peu de situations franches en première période. La tête d’Onana (17e) et la frappe de Meunier deux minutes plus tard ont conclu une période de domination sans lendemain.

Emmenés par Walid Regragui, dont les qualités de tacticien et de meneur d’hommes sont plébiscitées au Maroc, les Lions de l’Atlas ont fait planer le danger sur l’arrière-garde belge et son gardien Thibaut Courtois tout au long de la rencontre.

Ils ont même cru trouver la faille dans le temps additionnel de la première mi-temps sur un coup franc excentré d’Hakim Ziyech (45+2). Mais le jaillissement de Romain Saiss, gênant la prise de balle du portier belge, en position de hors-jeu, a logiquement invalidé ce but que l’ailier de Chelsea avait célébré avec les quelque 40 000 fans marocains garnissant les travées du stade al-Thumana de Doha.

Une première depuis 1986

Mais dans un second acte à l’image du premier, où les Belges ne se procurent quasiment aucune occasion franche hormis une poignée de situations dangereuses sur coups de pied arrêtés, les Marocains sont logiquement récompensés de leurs efforts dans les vingt dernières minutes de la partie.

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Impérial mercredi face aux Canucks, en arrêtant notamment un penalty, Courtois se fait surprendre de la même manière. Sur un coup franc astucieusement botté au premier poteau par Abdelhamid Sabiri, Saiss sort à nouveau de sa boîte pour masquer le portier madrilène, incapable de modifier la trajectoire d’un ballon venant mourir dans ses filets (1-0, 73e).

Meilleur gardien du monde, en sa qualité de lauréat du trophée Lev Yachine, il s’incline pour la seconde fois dans les arrêts de jeu, surpris par une reprise de Zakaria Aboukhlal après un festival de dribbles d’Hakim Ziyech (90e+2).

L’entrée tardive de son meilleur atout offensif Romelu Lukaku, absent du onze de départ à cause de douleurs persistances à la cuisse gauche ces dernières semaines, n’aura rien changé. Les Lions de l’Atlas sont plus que jamais en ballottage favorable pour voir la couleur des huitièmes de finale. Première nation africaine à atteindre ce stade de la compétition lors du Mondial 1986 au Mexique (battue 1-0 en prolongations par la RFA sur un coup franc contré de Lothar Matthaüs), le Maroc renoue avec les pages les plus glorieuses de son histoire et est en passe de confirmer son grand retour au premier plan.

Au pied du mur avec trois unités seulement au compteur, les Diables rouges joueront leur qualification jeudi lors d’un choc stressant face à la Croatie. La victoire sera quasiment obligatoire face aux Croates, lors d’un duel haletant entre deux membres du dernier carré de l’édition 2018.

« Aucune chance, nous sommes trop vieux. » Ces mots de Kevin De Bruyne, interrogé samedi sur l’éventualité d’un sacre de la Belgique au terme de ce Mondial 2022, semblaient déjà avoir sonné le glas d’une nouvelle épopée des Diables rouges, dont l’effectif « vieillissant » n’est plus que l’ombre de ce qu’il était en Russie. Pénibles tombeurs (1-0)...
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Quid des émeutes et voitures brulées à Bruxelles ?

Lillie Beth

12 h 24, le 28 novembre 2022

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Commentaires (2)

  • Quid des émeutes et voitures brulées à Bruxelles ?

    Lillie Beth

    12 h 24, le 28 novembre 2022

  • Bravo le Maroc

    LE FRANCOPHONE

    11 h 09, le 28 novembre 2022

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