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Société - Corruption

Hoda Salloum arrêtée dans le cadre de l'enquête sur le Centre d'enregistrement des véhicules

L'ancienne directrice générale du département du trafic routier est poursuivie pour "négligence professionnelle" selon son avocat.

Hoda Salloum arrêtée dans le cadre de l'enquête sur le Centre d'enregistrement des véhicules

L'ancienne directrice générale du département du trafic routier, Hoda Salloum. Photo Ani

L'ancienne directrice générale du département du trafic routier, Hoda Salloum, a été arrêtée mardi soir sur ordre de l'avocate générale près la cour d'appel du Mont-Liban, Nazek el-Khatib, pour complément d’enquête dans le cadre d'un dossier en cours lié à la corruption au sein du Centre d'enregistrement des véhicules, a confirmé le premier juge d’instruction du Mont-Liban Nicolas Mansour à L'Orient-Le Jour.  L’enquête a déjà permis de révéler des détournements de fonds par certains fonctionnaires et conduit à des dizaines d'arrestations ces derniers jours.

Pour mémoire

Un juge ordonne l'arrestation de 6 autres employés du service Mécanique auto

Le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, avait autorisé mardi dernier l'engagement de poursuites judiciaires contre Mme Salloum, pour "négligence professionnelle", selon les déclarations de son avocat, l'ex-député Hadi Hobeiche. Le 11 novembre, la Sécurité de l'Etat a également mené des perquisitions dans le Centre d'enregistrement des véhicules à Dékouané.

Des mandats d'arrêt ont par ailleurs été émis le 10 novembre contre six employés de cette administration, portant le nombre total de mandats d'arrêt à 15. Une source judiciaire avait déclaré à L'Orient-Le Jour que cinq employés des Centres d'enregistrement des véhicules de Dekouané et de Ouzaï, en banlieue de Beyrouth, ont été arrêtés après les avancées de l'enquête. L'une des personnes arrêtées est le chef du centre d'Ouzaï pour l'immatriculation des véhicules, B. Ayad. Plusieurs employés de haut rang sont également poursuivis.

Hoda Salloum avait déjà été arrêtée en 2020 sur la base d'un mandat de recherche émis par la procureure générale près la cour d'appel du Mont-Liban, Ghada Aoun. L'ancienne directrice avait également été arrêtée en décembre 2019 puis libérée sous caution dans une affaire d’abus de pouvoir et d’enrichissement illicite. En juillet 2019, la Cour des comptes avait épinglé le manque de transparence de la gestion des contrats d’exploitation des parcmètres liant la Direction nationale du trafic routier aux municipalités.

L'ancienne directrice générale du département du trafic routier, Hoda Salloum, a été arrêtée mardi soir sur ordre de l'avocate générale près la cour d'appel du Mont-Liban, Nazek el-Khatib, pour complément d’enquête dans le cadre d'un dossier en cours lié à la corruption au sein du Centre d'enregistrement des véhicules, a confirmé le premier juge d’instruction du Mont-Liban...

commentaires (6)

On s'en prend aux lampistes. Pendant ce temps, les grands corrompus gerent le pays a partir de leurs ministeres respectifs. LOL.

Michel Trad

22 h 03, le 16 novembre 2022

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Commentaires (6)

  • On s'en prend aux lampistes. Pendant ce temps, les grands corrompus gerent le pays a partir de leurs ministeres respectifs. LOL.

    Michel Trad

    22 h 03, le 16 novembre 2022

  • Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. 3 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?

    Christian Tabet

    18 h 18, le 16 novembre 2022

  • La libérer immédiatement car comme tout le monde est corrompu au Liban, son arrestation en fait une victime, voire une martyre. Étonnant qu’il n’y ait jusqu’à maintenant aucun pneu de brûlé!

    Mago1

    14 h 55, le 16 novembre 2022

  • Voilà comment on lutte contre la corruption. Faut-il conclure que madame Salloum n’a pas un "grand parapluie" pour éviter sa poursuite, qui selon les dire de son avocat, pour "négligence professionnelle", (pas grave) ce même avocat qui a eu par le passé l’une ou l’autre affaire avec la procureure du Mont-Liban. Bon ça va, de plaidoirie en plaidoirie, et avec une petite intervention, elle retrouvera sa liberté. Mais le reproche que je fais aujourd’hui, c’est le retard pour la "mise en ligne" (sur Internet) de l’enquête sur le Captagon, l’autre dossier d’enrichissement illicite, de corruption, (Grand Angle, page 3). Nous sommes d’accord, ce n’est ni de la censure, ni de l’autocensure de la part de la rédaction, cela fait partie de la liberté de presse. Mais d’autres journaux tout aussi prestigieux, ont publié par le passé, en papier, et ont mis en ligne une analyse très pertinente sur le Proche-Orient (pas besoin de citer le nom de l’auteur et de son journal) sans la soumettre exceptionnellement à la contribution des commentateurs, des internautes, par crainte, pour une raison qui n’en est pas une, de débordement du service de modération. Ce choix soulève un autre débat, d’une autre nature, mais on en est là. Publier sur papier, téléchargeable en Pdf, et ne pas mettre en ligne, voilà une drôle d’idée.

    Nabil

    14 h 05, le 16 novembre 2022

    • Bonjour, Le dossier complet sera publié sur le site web de L'OLJ en journée. Merci et bonne lecture!

      L'Orient-Le Jour

      14 h 26, le 16 novembre 2022

  • S. Abboud devrait faire qqchose quand aux coiffures des dames ghada et salloum. Sauf si c'est le trademark des dames juges au liban??

    Wlek Sanferlou

    14 h 01, le 16 novembre 2022

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