L'ONU salue "une réalisation historique qui favorise une plus grande stabilité dans la région"

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s'est félicité de la signature de l'accord sur la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël, estimant qu'il peut favoriser une plus grande stabilité dans la région et une prospérité accrue.

"Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres se félicite de la signature (hier) de l'accord visant à délimiter la frontière maritime entre le Liban et Israël. Comme indiqué dans notre déclaration du 13 octobre, le secrétaire général est fermement convaincu que cette évolution peut favoriser une plus grande stabilité dans la région et une prospérité accrue pour les peuples libanais et israélien”, indique un communiqué du bureau du porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

Le communiqué précise qu'"à 15h45, heure locale, le 27 octobre, les délégations d'Israël et du Liban ont présenté au médiateur en chef des États-Unis leur accord signé pour la délimitation de leur frontière maritime, lors d'une cérémonie qui s'est tenue dans les locaux de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) à Naqoura, au sud du Liban".

Il souligne pour les archives futures : "L'accord a pris la forme de deux lettres distinctes, l'une du Liban aux États-Unis et l'autre d'Israël aux États-Unis. Le président (Michel) Aoun a signé la lettre pour le Liban avant la cérémonie, tout comme le Premier ministre (Yaïr) Lapid pour Israël, les lettres signées étant ensuite présentées par les délégations respectives au médiateur américain en chef Amos Hochstein lors de la cérémonie".

La coordinatrice spéciale pour le Liban, Joanna Wronecka, a représenté l'Onu à la cérémonie, où elle a reçu les coordonnées du Liban et d'Israël à déposer auprès de l'ONU, ajoute le communiqué. Dans une déclaration à l'issue de la cérémonie (publiée séparément), elle s'est félicitée de cette "réalisation historique", pouvant "servir de mesure de confiance qui favorise la sécurité et la stabilité dans la région" et apporter "des avantages économiques aux deux pays".