Un haut responsable de l’administration américaine a développé mardi, lors d’une conférence téléphonique avec la presse internationale, les principales lignes de l’accord "historique" conclu entre le Liban et Israël sous l’égide des États-Unis.
Ce responsable qui a pris une part active aux négociations a souligné l’importance et l’intérêt de la politique du président Joe Biden au Moyen-Orient. "C’est quelque chose que le vice-président Biden avait identifié, il y a dix ans, comme une véritable opportunité. La diplomatie a commencé à l’époque, elle s’est poursuivie pendant trois administrations. Et cela a conduit à une percée historique", s’est-il félicité.
"Nous pensons qu’il s’agit d’un accord révolutionnaire, véritablement historique, entre Israël et le Liban à travers la médiation des États-Unis entre les deux pays, a-t-il dit. C’est une percée révolutionnaire. Cet accord fournira au Liban un accès à l’électricité et lui donnera un nouveau potentiel pour les investissements étrangers". "L’accord améliorera au fil du temps les conditions énergétiques dans le pays et constituera peut-être une réponse immédiate à la crise de l’électricité bien avant que les gisements ne soient développés. Plus important encore, cela donnera au pays et au peuple libanais quelque chose dont ils ont désespérément besoin. Nous sommes donc reconnaissants au président Michel Aoun et au Premier ministre Nagib Mikati pour cette percée remarquable", a-t-il ajouté.
Tout en rappelant que rien n’est encore sûr pour ce qui est du potentiel d’exploitation des ressources en hydrocarbures, le responsable a souligné que les négociations "n’ont pas été faciles". "Et je m’attends à ce qu’il y ait d’autres moments difficiles dans la mise en œuvre de cet accord", a-t-il prévenu.
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