Le fils du quartier a pris d’assaut sa banque hier, pour récupérer une partie de son épargne. Mais il en est ressorti bredouille. Récit d’une journée folle.
Un soldat posté en face de la BLOM Bank à Tarik Jdidé, lors du braquage. Photo Mohammad Yassine
« On doit suivre Sali ! Si elle l’a fait, on peut le faire aussi les gars ! » hurle un homme. Ils sont des dizaines agglutinés sur le trottoir de la BLOM Bank à Tarik Jdidé pour soutenir « l’un d’entre (eux) ». Abed Soubra, un...
« On doit suivre Sali ! Si elle l’a fait, on peut le faire aussi les gars ! » hurle un homme. Ils sont des dizaines agglutinés sur le trottoir de la BLOM Bank à Tarik Jdidé pour soutenir « l’un d’entre (eux) ». Abed Soubra, un...
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commentaires (6)
Il faut faire attention au vocabulaire. Lorsque l'on affirme qu'une mesure est illégale, il serait opportun de préciser en quoi la restriction contredirait une norme supérieure ou en quelle mesure son adoption n'a pas été conforme au droit positif.
Vous parlez de braquage et tel serait le cas si l'action entreprise serait qualifiée d'infraction. Vous omettez les conséquences psychologiques pour les salariés de ces établissements bancaires qui ne sont pour rien dans la situation actuelle.
Il y a deux points qui devraient faire l'objet de futures réflexions : tout cet argent cumulé dans les banques résulte notamment de taux disproportionnés qui n'étaient pas viables dans un pays comme le Liban + un audit de la BDL changerait-il quelque chose puisqu'une grande partie des sommes a transité vers des sociétés écran qui appartiennent directement ou indirectement aux politiques.
Vous observerez enfin que tout le vacarme au Liban est étranger aux quartiers dominés par le Hezbollah. La tranquillité règne chez la majorité silencieuse, peut-être est-ce un nouveau signe de l'évolution que le pays connaît. Bon courage aux épargnants qui votent depuis des années pour les politiques qui volent le pays!
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Il y a deux points qui devraient faire l'objet de futures réflexions : tout cet argent cumulé dans les banques résulte notamment de taux disproportionnés qui n'étaient pas viables dans un pays comme le Liban + un audit de la BDL changerait-il quelque chose puisqu'une grande partie des sommes a transité vers des sociétés écran qui appartiennent directement ou indirectement aux politiques.
Vous observerez enfin que tout le vacarme au Liban est étranger aux quartiers dominés par le Hezbollah. La tranquillité règne chez la majorité silencieuse, peut-être est-ce un nouveau signe de l'évolution que le pays connaît. Bon courage aux épargnants qui votent depuis des années pour les politiques qui volent le pays!
Georges Olivier
10 h 49, le 17 septembre 2022
Je comprend la frustration des deposants. Mais quant un deposant retire son argent avec la force des armes, c'est tous les autres deposants qui paient le prix. L argent des deposants nest pas volé par les banques. Il est volé par le Hezbollah qui vend de l'essence subventionnée en Syrie.
Le Liban d'abord
08 h 39, le 17 septembre 2022
Mauvais titre !
Parler de "braquage" quand il s'agit d'une simple operation de "retrait" ?
Michel Trad
08 h 38, le 17 septembre 2022
Ce ne sont pas des "braquages". À la limite des "retraits musclés". Merci de corriger dans le titre et dans vos articles.
Gros Gnon
06 h 25, le 17 septembre 2022
Once upon a time in the West, music by enio moriconi and Tears by All the lebanese... aaaakh ya baladna...
Wlek Sanferlou
04 h 24, le 17 septembre 2022
DANS LE MONDE ENTIER SI UNE BANQUE NE PAYE PAS UN DEPOSANT IMMEDIATEMENT A SA PREMIERE DEMANDE SI SON ARGENT N'EST PAS BLOQUE POUR RECEVOIR UN INTERET ET SI L'ECHEANCE N'EST PAS DEPASSEE, ELLE EST DECLAREE EN FAILLITTE IMMEDIATEMENT:POURQUOI AU LIBAN CE NE SERAIT PA S LE CAS?
LA VERITE: LES HOMMES POLITIQUES AYANT DES ACTIONS IMPORTANTES DANS TOUTES CES BANQUES NE VEULENT PAS CES BANQUES FASSENT FAILLITTE DONC LA LOI N'EST PAS LA POUR PROTEGER LE PEUPLE MAIS POUR FAVORISER LES POLITICIENS
CONTINUER TOUS LES JOURS A FAIRE CE QUE CE MONSIEUR A FAIT, ET QUE LES BANQUES COMMENCENT A PAYER UN POURCENTAGE DES COMPTES DE MOINS QUE 100000 DOLLARS PAR EXAMPLE A TOUS LES DEPOSANTS TOUS LES MOIS AU LIEU DE CONTINUER A TRANSFERER LEGALEMENT DES MILLIARDS POUR CERTAINS BIEN INTRODUITS QUI L'EXIGENT CAR ILS SONT AU POUVOIR D'UNE FACON OU UNE AUTRE CONTINUEZ A FAIRE CES DEMANDES MUSCLEES ET VOUS GAGNEREZ EN FIN DE COMPTE
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Il faut faire attention au vocabulaire. Lorsque l'on affirme qu'une mesure est illégale, il serait opportun de préciser en quoi la restriction contredirait une norme supérieure ou en quelle mesure son adoption n'a pas été conforme au droit positif. Vous parlez de braquage et tel serait le cas si l'action entreprise serait qualifiée d'infraction. Vous omettez les conséquences psychologiques pour les salariés de ces établissements bancaires qui ne sont pour rien dans la situation actuelle. Il y a deux points qui devraient faire l'objet de futures réflexions : tout cet argent cumulé dans les banques résulte notamment de taux disproportionnés qui n'étaient pas viables dans un pays comme le Liban + un audit de la BDL changerait-il quelque chose puisqu'une grande partie des sommes a transité vers des sociétés écran qui appartiennent directement ou indirectement aux politiques. Vous observerez enfin que tout le vacarme au Liban est étranger aux quartiers dominés par le Hezbollah. La tranquillité règne chez la majorité silencieuse, peut-être est-ce un nouveau signe de l'évolution que le pays connaît. Bon courage aux épargnants qui votent depuis des années pour les politiques qui volent le pays!
Georges Olivier
10 h 49, le 17 septembre 2022