Le Premier ministre sortant Nagib Mikati a affirmé, lundi soir, qu'"en cas de vacance présidentielle, les prérogatives du chef de l'État sont transférées au gouvernement sortant actuel", à l'approche de la fin du sexennat du président Michel Aoun le 31 octobre.
Ce point de vue ne fait pas l'unanimité sur la scène politique, notamment dans le camp aouniste, qui s'oppose farouchement au fait qu'un cabinet intérimaire exerce les prérogatives du président en cas de vacance, une position perçue par de nombreux observateurs comme un prétexte permettant à M. Aoun de s'accrocher à son poste après la fin de son mandat. Le gouvernement actuel expédie les affaires courantes depuis le 22 mai, suite aux élections législatives. Reconduit à son poste, M. Mikati n'a toujours pas réussi à former un nouveau gouvernement, alors qu'un bras de fer politique l'oppose au chef de l'État et à ses partisans.
"Il n'y a pas de vide présidentiel, mais une vacance présidentielle. La Constitution est claire à ce sujet. En cas de vacance présidentielle, les prérogatives du chef de l'État seront transférées au cabinet actuel", a affirmé M. Mikati, lors d'une réunion avec le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt, selon des propos rapportés par le Grand sérail. "La Constitution stipule le transfert des prérogatives (du président) au gouvernement sans préciser s'il s'agit d'un cabinet sortant ou pas", a-t-il précisé, rappelant que "la Constitution rejette le vide". M. Mikati a indiqué "ne pas avoir discuté directement" du risque de vacance avec M. Joumblatt, mais il a rappelé que le chef du PSP "avait estimé que les prérogatives du président sont transférées au cabinet en cas de vacance présidentielle".
Dimanche, le chef du Législatif, Nabih Berry avait soutenu que la dernière réunion entre MM. Aoun et Mikati, le 31 août, était "la pire de toutes et a ramené la discussion (au sujet de la formation du gouvernement) à la case départ". "L'atmosphère qui y régnait n'était pas du tout encourageante", a-t-il dit, notant que cela l'a "poussé à prendre la décision de ne pas interférer dans la formation d'un cabinet"
Présidentielle
Concernant la présidentielle, M. Mikati a a fait valoir que "toutes les initiatives sont bonnes". "Cela doit se manifester par une participation à la séance parlementaire destinée à élire un président", a-t-il plaidé, insistant sur la nécessité que "cette échéance ait lieu à temps". Le président du Parlement, Nabih Berry, a déjà affirmé qu'il se réserve le droit de déterminer la date d'ouverture des séances parlementaires pour élire un successeur à Michel Aoun.
De son côté, le chef du PSP a indiqué avoir discuté avec le Premier ministre désigné de plusieurs dossiers, notamment ceux de l'électricité et du tracé de la frontière maritime avec Israël.
Ces développements interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein, en charge des négociations indirectes entre le Liban et Israël, est attendu à Beyrouth en fin de semaine, selon le vice-président du Parlement Élias Bou Saab.
Enfin, le Premier ministre désigné s'est entretenu aujourd'hui avec le président Berry au sujet du projet de budget 2022, que la Chambre n'a toujours pas approuvé, et de plusieurs autres textes de loi. "Nous avons discuté de la possibilité que le projet de budget soit débattu au Parlement la semaine prochaine", a-t-il affirmé, sans donner plus de détails
Ils vont tous s’allier pour créer un vide sidérale où seuls ces mêmes croulants auraient droit au chapitre de perpétuer le chaos et le massacre de ce pays pour continuer d’exister. Le sort du pays leur importe peu et encore moins celui des citoyens qui acceptent d’être les victimes de leurs bourreaux attitrés sans broncher. Nous avons eu la preuve de leur solidarité indéfectible puisqu’il n’y a pas eu un qui a pris le soin de dénoncer l’autre du pillage et des actes de trahison, puisqu’il était loin d,être irréprochable lui même. Kelloun yeni koulloun des mafieux pourris et fiers de l’être qui continuent de nous gouverner et de nous assujettir. Le peuple n’a jamais dit ce qu’il pense de tout ça et il serait temps qu’il prenne la parole et sa place dans ce pays pour aller les déloger un à un. Le pays appartient au peuple et non aux mafieux qui l’ont usurpé en se l’appropriant pour s’enrichir sur son dos en le vendant au plus offrant.
12 h 22, le 07 septembre 2022