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Sit-in devant le Parlement et plusieurs banques contre le projet de loi sur le contrôle des capitaux

Sit-in devant le Parlement et plusieurs banques contre le projet de loi sur le contrôle des capitaux

Des déposants rassemblés devant le Parlement libanais pour protester contre le projet de loi de contrôle des capitaux, le 30 août 2022. Capture d'écran LBCI

Des déposants et députés de la contestation populaire ont tenu, mardi matin, un sit-in devant le siège du Parlement, dans le centre-ville de Beyrouth, pour protester contre le projet de loi de contrôle des capitaux sur lequel doivent se pencher incessamment trois commissions parlementaires. Des protestataires ont par la suite manifesté devant plusieurs banques de la capitale.

Selon plusieurs médias locaux, des dizaines de personnes se sont regroupées près de la place de l'Étoile, banderoles étendues, coupant la circulation en amont de la réunion parlementaire. La chaîne locale LBCI précise que les députés de la contestation Najat Aoun Saliba, Halimé Kaakour, Ibrahim Mneimné, Marc Daou et Cynthia Zarazir participent au sit-in. Ils entreront ensuite au Parlement pour participer aux réunions des commissions, dont ils sont membres.

Des protestataires se sont ensuite rués vers plusieurs banques pour stigmatiser la classe au pouvoir et les restrictions bancaires imposées de manière illégale. Des dizaines d'entre eux se sont rassemblées devant la BLOM Bank, au centre-ville de Beyrouth, et ont frappé de pleine force sur la porte de l'agence, au milieu d'un déploiement de l'armée libanaise. "Nagib Mikati est un voleur", scandaient certains d'entre eux, rassemblés devant la Bank Audi à Bab Edriss, où des militaires étaient également présents. 

Les trois commissions qui doivent se pencher sur le contrôle des capitaux, lors d'une réunion commune, sont celles des Finances et du Budget, de l'Administration et de la Justice, et celle de l'Économie, du Commerce, de l'Industrie et de la Planification. La séance a été convoquée par le président du Parlement Nabih Berry.

Le projet de loi sur le contrôle des capitaux, qui est régulièrement mis en avant par le camp du président Michel Aoun, vise à légaliser et à normaliser les restrictions bancaires mises en place depuis le début de la crise au Liban il y a trois ans. Son adoption est l’une des conditions requises par le Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer une assistance financière au Liban, plongé dans la pire crise économique de son histoire moderne.


Des déposants et députés de la contestation populaire ont tenu, mardi matin, un sit-in devant le siège du Parlement, dans le centre-ville de Beyrouth, pour protester contre le projet de loi de contrôle des capitaux sur lequel doivent se pencher incessamment trois commissions parlementaires. Des protestataires ont par la suite manifesté devant plusieurs banques de la capitale.Selon plusieurs...