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Politique - Liban

Raad : La "bataille présidentielle" va se jouer autour de la protection de la souveraineté

L'élection d'un nouveau chef de l'Etat n'est pas une question de "nomination d'une personne ou d'une autre". 
Raad : La

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, lors d'une cérémonie à Nabatiyé, au Liban-Sud, le 27 août 2022. Photo fournie par notre correspondant Mountasser Abdallah

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a estimé samedi que la "bataille présidentielle" au Liban allait se jouer entre l'élection d'un chef de l'Etat "qui respecte vraiment la souveraineté nationale" ou qui "signe des accords avec ceux qui veulent nuire à cette souveraineté". 

"Aujourd'hui, nous faisons face à deux problèmes : le premier est que nous avons des ennemis qui veulent porter atteinte à la souveraineté ou y nuire. Nous sommes concernés par la préservation de cette souveraineté, qui fait partie de notre dignité nationale, humaine et morale et qui nous aide à protéger nos ressources", a déclaré M. Raad lors d'une cérémonie à Nabatiyé, au Liban-Sud. Il a estimé que ce n'est qu'en exploitant ces ressources, notamment pétrolières et gazières, qu'il serait possible de "régler la crise économique et combler le déficit" financier du Liban, en plein effondrement depuis trois ans.

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Le parti chiite revient régulièrement ces dernières semaines sur la possibilité de régler la crise grâce aux ressources énergétiques, sur fond de litige avec Israël concernant la frontière maritime, qui retarde jusqu'à présent l'exploration offshore, entre autres dans le bloc 9, dont une partie se trouve dans la zone litigieuse. Aucun puits commercialisable n'a par ailleurs été jusqu'à présent trouvé au large du pays, comme dans le bloc 4 où avaient commencé des travaux d'exploration, actuellement en suspens. 

"Abus politiques"
"Nous sommes également face au problème d'abus politiques exercés par de nombreuses parties, dont les enjeux ne sont tout simplement pas les mêmes que les nôtres", a ajouté M. Raad. "Le chef de l'Etat est la personne qui signe les accords et est en charge des négociations avec les autres", a rappelé le député, soulignant dans cette perspective que le futur président pouvait soit être "un président fort qui respecte réellement la souveraineté nationale, la défend et se sacrifie pour elle, soit un président programmé pour signer des accords avec ceux qui veulent nuire à cette souveraineté". "C'est là que réside l'horizon de la bataille présidentielle, et non dans la nomination d'une telle personne ou d'une autre", a-t-il lancé. "Avant de penser à nommer des candidats, il faut penser à ce que nous voulons protéger avec nos choix pour la présidence", a-t-il poursuivi.

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Un président pour quel projet politique ?

Des négociations sont actuellement menées par l'émissaire américain Amos Hochstein, entre le Liban et Israël, afin de résoudre le litige frontalier entre les deux pays. Le médiateur est dans ce cadre attendu fin août ou début septembre au Liban pour poursuivre ses pourparlers. Un délai qui correspond avec le début de l'échéance pour l'élection d'un successeur au président Michel Aoun, qui s'étendra du 31 août au 31 octobre. Le Hezbollah est l'allié de deux des chefs de file politiques qui pourraient mener la bataille présidentielle, ou du moins avoir leur mot à dire concernant les candidatures : le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, et son rival, le chef des Marada, Sleiman Frangié. Face à eux, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, qui se considère comme candidat naturel à la magistrature suprême, est l'ennemi juré du parti chiite et a fondé son discours sur l'opposition au Hezbollah.  

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a estimé samedi que la "bataille présidentielle" au Liban allait se jouer entre l'élection d'un chef de l'Etat "qui respecte vraiment la souveraineté nationale" ou qui "signe des accords avec ceux qui veulent nuire à cette souveraineté". "Aujourd'hui, nous faisons face à deux problèmes : le premier est que nous avons des...

commentaires (15)

Mais de quelle souveraineté il parle ?

Zeidan

22 h 13, le 29 août 2022

Tous les commentaires

Commentaires (15)

  • Mais de quelle souveraineté il parle ?

    Zeidan

    22 h 13, le 29 août 2022

  • Chiche, procédons donc par éliminer tous les obstacles qui empêchent ce pays d’être souverain, à commencer par la milice illégalement armée par un autre pays pour terroriser sa population et empêcher que sa souveraineté voit le jour dans le seul but d’imposer les lois d’un autre pays sur son sol et de voir disparaître son propre pays. Dans votre bouche de vendus, ce mot devient une insulte.

    Sissi zayyat

    13 h 02, le 28 août 2022

  • Comment ose-t-il parler de souveraineté? Dans sa bouche c’est une insulte.

    Sissi zayyat

    12 h 47, le 28 août 2022

  • Souveraineté? Existe-il ce mot dans son dictionnaire? Ah! Il parle de la souveraineté iranienne sur le Liban.

    Georges S.

    02 h 33, le 28 août 2022

  • Effectivement . Pour protéger la souveraineté de l’Etat, il faut se débarrasser de la milice et de la mafia ! Ca devrait être cela le programme du prochain président !

    LeRougeEtLeNoir

    01 h 03, le 28 août 2022

  • DE QUELLE SOUVERAINETÉ VOUS PARLER MR RAAD? CELLE DONT VOTRE CHEF FAIT RÉFÉRENCE? A OUI CELLE OÙ IL DIT MON ARGENT, MES MISSILES ET SURTOUT QU’IL EST UNE BALLE DANS LE REVOLVER DU GUIDE SUPRÊME IRANIEN?!!! SI C’EST CELLA ALORS VOUS POUVEZ VOUS LA GARDER VOTRW SOUVERAINETÉ WT UN CONSEIL ARRTEZ DE PRENDRE LES LIBANAIS POUR DES C****

    Bery tus

    21 h 48, le 27 août 2022

  • Des faux libanais qui donnent des leçons de moral avec effronterie à des vrais libanais C ridicule

    william semaan

    20 h 08, le 27 août 2022

  • Ils parlent de souveraineté alors que cette bande armée de voyous islamofascistes appelée hezboullah est la plus grande violation de la souveraineté du Liban.

    JPF

    19 h 05, le 27 août 2022

  • QUELLE RIGOLADE ! VOYEZ QUI PARLE DE SOUVERAINETE... LES VENDUS A L,APPARTENANCE ETRANGERE QUI EXECUTENT LES ORDRES IRANIENS ET METTENT EN PERIL LE PAYS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 52, le 27 août 2022

  • "un président fort qui respecte réellement la souveraineté nationale, la défend et se sacrifie pour elle, soit un président programmé pour signer des accords avec ceux qui veulent nuire à cette souveraineté ", comme, par exemple, l'accord de Mar Mkhayel. On ne pouvait pas mieux dire !

    Yves Prevost

    18 h 36, le 27 août 2022

  • HB leaders are shortsighted, don’t seem to care about finding solutions to solve the economic crisis and have no vision for implementing reforms and good governance.

    Mireille Kang

    18 h 18, le 27 août 2022

  • Il inclut la Syrie et l’Iran dans sa logique?

    Gros Gnon

    17 h 11, le 27 août 2022

  • Il faut rappeler à Monsieur que la signature du chef de l'Etat ne peut se faire sans le vote préalable au parlement. Donc, assez de faire des préambules inutiles. Après tout, votre vision ne servira à rien.

    Esber

    16 h 56, le 27 août 2022

  • LOL L'officier des gardiens de la revolution Islamique Iranienne M Mohamad Raad qui donne des lecons de souverainete aux Libanais ?

    Michel Trad

    16 h 36, le 27 août 2022

  • La seule chose dont le Liban a besoin c'est que vous disparaissiez, vous, votre parti et votre parrain.

    Remy Martin

    15 h 41, le 27 août 2022

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