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Économie

Changements « symboliques »

Certains talibans ont beau vanter un nouveau type de gouvernance, pour beaucoup d’observateurs, les changements opérés jusque-là restent superficiels. Des gages avant tout « symboliques » pour amadouer l’Occident et ne pas rester coupés du système financier mondial.

En mars, leur chef suprême Hibatullah Akhundzada a pris de court tout le monde en annulant la réouverture des écoles secondaires pour les filles. Il a ainsi anéanti les espoirs de rétablissement des flux financiers internationaux, suscitant des critiques jusque dans le commandement des talibans à Kaboul, dont certains se sont ouvertement prononcés contre cette décision.

Ses conseillers prétendent que le pays peut survivre sans revenus extérieurs, même si tous ont conscience que le déblocage des avoirs gelés à l’étranger constituerait une bouée de sauvetage. « Nous savons que les talibans peuvent être mercantiles, mais ils ne peuvent pas apparaître comme tels », confie un diplomate à l’AFP. « Les décisions qu’il (Akhundzada) a prises jusqu’à présent sont toutes fondées sur l’opinion des érudits religieux », affirme ainsi Abdul Hadi Hammad, directeur d’une madrassa et membre d’un conseil religieux proche du chef suprême.

Certains talibans ont beau vanter un nouveau type de gouvernance, pour beaucoup d’observateurs, les changements opérés jusque-là restent superficiels. Des gages avant tout « symboliques » pour amadouer l’Occident et ne pas rester coupés du système financier mondial. En mars, leur chef suprême Hibatullah Akhundzada a pris de court tout le monde en annulant la réouverture des...

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