La polémique autour du président du conseil municipal de Tripoli, Riad Yamak, a pris fin lundi : lors d’une réunion en présence du mohafez du Liban-nord Ramzi Nohra, le conseil municipal a retiré sa confiance à Yamak, rapporte notre correspondant Souhayb Jawhar.
Un différend opposait depuis plusieurs mois déjà le président à la majorité des membres du conseil, qui l’accusent soit de corruption (les plus politisés d’entre eux, principalement ceux proches du Premier ministre Nagib Mikati ou du député Achraf Rifi), soit de mauvaise gestion (les indépendants). Quoi qu’il en soit, quatorze d’entre eux ont voté lundi pour un retrait de la confiance, sachant qu’une nouvelle réunion pour l’élection de son successeur doit être fixée d’ici 72 heures.
Suivant les informations disponibles, deux candidats à la succession de Yamak se détachent du lot. Le premier est Ahmad Qamareddine, élu président du conseil en 2016 et demeuré en poste jusqu’en 2019, quand la confiance lui a été retirée par le conseil suite à sa mauvaise gestion de la crise des déchets dans la ville. Le second est Khaled Tadmori, qui est à la tête du comité des vestiges archéologiques de la municipalité et détenteur de la nationalité turque. Quant au poste de vice-président, il semble qu’il devrait revenir à Samih Halawani, autour duquel il y aurait un consensus du fait qu’il serait appuyé par MM. Mikati et Rifi.
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