Emmanuel Macron a appelé mardi, lors d'une visite du Premier ministre israélien à Paris, à "éviter toute action" qui mettrait "en danger" le processus en cours entre le Liban et l'Etat hébreu sur l'épineuse question du gaz offshore.
"Je souhaite évoquer les négociations sur la frontière maritime avec Israël", a déclaré le chef de l'Etat français à la presse aux côtés de Yaïr Lapid. "Les deux pays ont intérêt à aboutir à un accord qui permettra une exploitation énergétique au bénéfice des deux peuples". "La France y contribue déjà et est prête à y contribuer davantage", a-t-il ajouté sans autre précision.
Le Liban et Israël avaient entamé en octobre 2020 des négociations inédites sous l'égide de Washington pour délimiter leur frontière maritime, afin de lever les obstacles à la prospection d'hydrocarbures. Mais les pourparlers ont été suspendus en mai 2021 à la suite de différends concernant la surface de la zone contestée, portant notamment sur le champ gazier de Karish. Pour l'État hébreu, ce champ est situé en territoire israélien "à plusieurs kilomètres de la zone sur laquelle portent les négociations" avec le Liban. Pour certains partis au Liban, ce gisement se trouve dans les eaux contestées.
"Israël ne restera pas en retrait"
L'armée israélienne a affirmé le 2 juillet avoir abattu trois drones du Hezbollah qui se dirigeaient selon elle vers le champ gazier de Karish. Le puissant mouvement armé a reconnu avoir lancé "trois drones non armés en direction du champ contesté de Karish pour des missions de reconnaissance", sans faire mention de leur interception.
"Israël ne restera pas en retrait, placide, compte tenu de ces attaques répétées", a prévenu mardi à Paris Yaïr Lapid, qui avait accusé quelques jours plus tôt le Hezbollah de "saper la capacité" du Liban à "parvenir à un accord sur la frontière maritime". Les auteurs des attaques aux drones "doivent savoir qu'ils prennent un risque inutile, le gouvernement libanais doit contrôler le Hezbollah ou nous serons forcés de le faire", a affirmé M. Lapid, plus tôt, à des journalistes à l'aéroport de Tel-Aviv.
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee a pour sa part accusé mardi dans un tweet le Hezbollah d'avoir falsifié des images montrant le survol de la plateforme gazière par les drones, alors que ceux-ci ont, selon lui, été abattus avant même leur entrée dans "l'espace maritime souverain" d'Israël. Cette manœuvre "propagandiste" prouve, selon le militaire israélien, "l'échec et l'embarras qu'a causé le Hezbollah à l'Iran et au Liban".
Si M. Macron veut vraiment sauver le Liban il devrait se mettre d’accord avec tous les pays qui détiennent l’argent volé du pays et du peuple libanais et nommer tous les voleurs avec les sanctions qui s’imposent pour ensuite et surtout restituer toutes les sommes au pays qui se serait débarrasser de ces voleurs pour reconstruire un état digne de ce nom. Tout le reste n’est que cancans et discutions de concierges. Certains libanais continuent de croire que leurs zaims sont blancs comme neige et il serait temps de leur prouver le contraire avec des preuves incontestable. On se demande pourquoi cela n’a pas été déjà fait. Ils poursuivent Carlos Ghosn pour une fête à Versailles et laisse filer Salame avec des mâles remplies de millions de dollars sur leur sol sans état d’âme, et feignent ne pas connaître les voleurs qui ont déposé l’argent volé dans leurs banques. Il y a de quoi se poser plus d’une question sur leurs bonnes intentions et leurs prétendus efforts pour sauver notre pays. Nous sommes gavés de paroles et de promesses non tenues.
12 h 32, le 06 juillet 2022