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Début des consultations parlementaires non contraignantes au Parlement

Début des consultations parlementaires non contraignantes au Parlement

Le Premier ministre libanais Nagib Mikati (g) s'entretenant avec le chef du Législatif Nabih Berry au siège du Parlement à Beyrouth, le 27 juin 2022. Photo Flickr/Lebanese Parliament

Le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, a entamé lundi, peu après 13h30, ses consultations parlementaires non contraignantes avec les différents groupes de la Chambre, place de l'Étoile à Beyrouth. Ces consultations, préliminaires aux tractations pour la formation du cabinet, doivent se prolonger jusqu'à mardi, M. Mikati ayant été chargé de former un nouveau gouvernement pour succéder à son équipe actuelle, chargée d'expédier les affaires courantes depuis le 22 mai suite aux élections législatives.

Les consultations ont commencé avec une réunion entre le Premier ministre désigné et le chef du Parlement, Nabih Berry.

Avant même la nomination de M. Mikati jeudi dernier, plusieurs acteurs politiques avaient déjà posé leurs conditions quant à la composition de la future équipe, qui devra être ensuite soumise à un vote de confiance du Parlement. Le chef du gouvernement désigné, qui n'a obtenu que 54 voix sur 128 députés, doit composer entre une logique de renouveau souhaitée par nombre de Libanais et les desiderata des uns et des autres.

Selon le quotidien libanais al-Joumhouriya, les consultations doivent impliquer les 128 députés de la Chambre, mais aussi le Conseil économique et social (CES), une instance consultative rattachée au Conseil des ministres et dont la mission consiste à servir de canal de discussion entre le secteur privé et le gouvernement.

Dimanche soir, le député Michel Douaihy, élu de la contestation au Liban-Nord, a indiqué "ne pas avoir nommé Nagib Mikati et ne rien avoir à dire à un homme impliqué dans la destruction du Liban, comme d'autres dans la classe dirigeante". "Je suis également convaincu qu'il ne pourra former qu'un cabinet de partage des quote-parts, s'il y parvient, ce qui va aggraver l'effondrement", a-t-il ajouté dans un message posté sur son compte Twitter. 

Empêtré dans une crise économique sans précédent depuis 2019, le Liban pourrait également, selon nombre d'observateurs, pâtir d'une crise politique, avec une vacance gouvernementale mais aussi présidentielle, si les différentes forces politiques ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le nom d'un successeur à Michel Aoun, dont le mandat prend fin en octobre prochain.

Le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, a entamé lundi, peu après 13h30, ses consultations parlementaires non contraignantes avec les différents groupes de la Chambre, place de l'Étoile à Beyrouth. Ces consultations, préliminaires aux tractations pour la formation du cabinet, doivent se prolonger jusqu'à mardi, M. Mikati ayant été chargé de former un nouveau gouvernement pour...