Le chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyé a exprimé vendredi, depuis le palais présidentiel de Baabda, son refus de voir l'État hébreu "voler les richesses maritimes du Liban". Les tensions entre les deux pays ont été ravivées après l'arrivée d'une plateforme gazière au large de l'État hébreu dans le champ de Karish. Cette unité devrait explorer les fonds marins et extraire du gaz au profit d'Israël, sur une zone qui pourrait être contestée par le Liban.
"Nous avons assuré au président Aoun notre solidarité avec le Liban et notre refus de voir l'ennemi israélien voler ses richesses maritimes", a affirmé M. Haniyé, selon des propos rapportés par la présidence sur son compte Twitter. "Nous souhaitons au Liban la sécurité, la stabilité et davantage d'unité", a-t-il ajouté.
M. Haniyé a également estimé que "l'occupation israélienne ne fait pas de distinction entre chrétien et musulman en Palestine, notamment à Jérusalem". Pour sa part, M. Aoun a "réaffirmé le droit du peuple palestinien à établir un État indépendant et à retourner sur sa terre".
Arrivé mercredi à Beyrouth, Ismaïl Haniyé s'est déjà entretenu avec le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah au sujet du "développement de la résistance et des menaces et défis à venir". Ce déplacement intervient alors que l'État hébreu a menacé le Liban, il y a une dizaine de jours, de bombardements "massifs et dévastateurs si jamais une guerre éclatait".
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