
Le siège de la Banque du Liban à Hamra. Photo d'archives Anwar Amro/AFP
La Banque du Liban (BDL) a dépensé 500 millions de dollars de ses réserves en devises au cours des quinze premiers jours du mois de juin afin de stabiliser la livre libanaise, durement malmenée sur le marché libre des changes.
Le bilan bimestriel publié par la Banque du Liban a révélé que les réserves étrangères brutes de la banque centrale ont chuté d'environ 16 milliards de dollars à la fin du mois de mai à à peu près 15,5 milliards de dollars le 15 juin.
Les actifs étrangers déclarés comprennent 5,03 milliards de dollars d'euro-obligations libanaises, environ 1 milliard de dollars de droits de tirage spéciaux et environ 500 à 600 millions de dollars de factures impayées aux importateurs. Le chiffre final ajusté devrait approcher les 9 milliards de dollars.
La banque centrale a utilisé plus de 2,5 milliards de dollars de ses réserves depuis la mi-décembre, date à laquelle a été publiée la circulaire 161, qui permet aux banques commerciales de vendre un nombre illimité de dollars à leurs clients au taux de la plateforme Sayrafa de la BDL. Cependant, la livre continue de s'échanger au même niveau sur le marché parallèle qu'à la mi-décembre : 27.000 à 28.000 LL pour un dollar américain.
La banque centrale a tenté, à plusieurs reprises, de réaffirmer son engagement envers sa stratégie de vente illimitée de dollars américains aux banques commerciales. La dernière de ces tentatives a été lancée le 27 mai, après que la livre soit tombée à son plus bas niveau historique de 38.000 LL pour un dollar. Dans les jours qui ont suivi le 27 mai, la plateforme Sayrafa a enregistré des volumes croissants de dollars, approchant à un moment donné les 200 millions de dollars par jour. Cependant, la poussée initiale s'est arrêtée et la plateforme n'a enregistré que 20 millions de dollars le 16 juin.
La chute du volume est attribuée aux différentes restrictions imposées par les banques aux clients souhaitant convertir leurs devises au taux favorable de Sayrafa, qui s'est négocié environ 15% plus cher que le taux du marché parallèle ces dernières semaines. Les banques ont déclaré à L'Orient Today qu'elles ont été contraintes par la banque centrale de fixer une limite de 500 dollars par client, en plus d'autres exigences telles que la taille du compte, la preuve des fonds et la domiciliation des salaires, une preuve que les salaires sont conservés à la banque.
Le volume total enregistré sur la plateforme Sayrafa au cours des quinze premiers jours de juin approche le milliard de dollars. Une des raisons pour laquelle la banque centrale aurait pu réduire la quantité de dollars qu'elle a injectée est que si les transactions actuelles se poursuivaient au même rythme, le volume total pour le mois aurait pu atteindre les 2 milliards de dollars. Le chiffre le plus élevé enregistré jusqu'à présent l'a été en mars, à 1,655 milliard de dollars.
Le bilan a également révélé que la banque centrale a réussi, au cours des 15 derniers jours, à drainer une partie des liquidités en livres du marché. Les livres en circulation ont diminué de 5 trillions de LL, passant de 43,5 trillions à 38,5 trillions de LL.
L'inflation continue à augmenter avec des pourcentages à trois chiffres, enregistrant une augmentation de 211,43% en mai.
Les canailles politichiennes du pouvoir politique, la fripouille de la BDL et les crapules bancaires poursuivent leur entreprise de destruction systematique et deliberee de l'economie du pays pour servir leurs interets voraces. Ils sont proteges par les responsables "securitaires -diplomates" de bas etage et des juges vereux. Tous sont connus (Nul besoin de censure pour les proteger). A quand la punition ?????
21 h 09, le 17 juin 2022