Un trafiquant présumé de Captagon arrêté à l'aéroport de Beyrouth

La police libanaise a arrêté dimanche un trafiquant présumé de Captagon qui projetait d'envoyer la marchandise dans un pays arabe, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). L'individu, détenteur de la nationalité d'un pays arabe non précisé, a été appréhendé à l'Aéroport international de Beyrouth.

Une enquête a été ouverte, et les Forces de sécurité intérieure (FSI) et l'armée libanaise "continuent d'exercer leur rôle de manière active pour démanteler les réseaux de trafics", rapporte l'agence. 

Le Liban est souvent pointé du doigt, notamment par les pays du Golfe, pour son statut de plaque tournante du trafic de drogue vers les pays arabes, mais aussi vers l'Europe. Il y a un peu plus d'une semaine, les douanes libanaises avaient saisi plus d'un demi-million de pilules de Captagon à destination d'un pays arabe à l'aéroport de Beyrouth, dissimulées dans des pièces automobiles. Cette substance est une amphétamine dont le trafic touche plus largement plusieurs pays du Moyen-Orient. Elle est notamment fabriquée au Liban et en Irak et essentiellement exportée vers l'Arabie saoudite.

Vendredi, la police a également annoncé la saisie de près de 13 kilogrammes de haschich dissimulés dans un colis à destination d’un pays européen.

Les autorités libanaises annoncent régulièrement la saisie de grandes quantités de Captagon, ce qui n'empêche pas les monarchies du Golfe de critiquer Beyrouth pour son manque de coopération dans la lutte contre le trafic de drogue. Le narcotrafic en provenance du Liban leur avait servi de prétexte pour couper pendant plusieurs mois leurs relations diplomatiques et commerciales avec Beyrouth.