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Culture - Photo

La Libanaise Tamara Saadé, coup de cœur à Perpignan

La Libanaise Tamara Saadé, coup de cœur à Perpignan

Tamara Saadé, journaliste et photographe sélectionnée au festival Visa pour l’image. Photo Camille Cabbabé

Le festival international de photojournalisme Visa pour l’image a présenté hier lundi sa 34e édition, prévue du 27 août au 11 septembre à Perpignan et attachée, comme toujours, à « montrer l’actualité du monde » outre la thématique dominante du moment.

« Malheureusement, le monde continue en dehors de l’Ukraine (...), il se passe des choses partout sur la planète dont, à cause de l’Ukraine, on ne parle plus. Et nous nous attachons à montrer l’actualité du monde dans son entièreté », a déclaré à l’AFP Jean-François Leroy, fondateur du festival en 1989. « Comme tous les ans, il y a plein de coups de cœur : des photographes qui reviennent parce que lorsqu’ils font des choses intéressantes, on les reçoit avec plaisir (...) et des découvertes », a ajouté le directeur de Visa, citant notamment la jeune photographe libanaise Tamara Saadé, qui montre Beyrouth depuis la double explosion du 4 août 2020 et la crise dans laquelle a sombré son pays.De l’interminable guerre afghane vue par Andrew Quilty de l’agence VU, aux rebelles birmans dans l’objectif de Siegfried Modola, et de l’apocalypse environnementale documentée par Alain Ernoult, à l’impact de la pêche industrielle montré par George Steinmetz, 25 expositions sont au programme. Comme la pandémie de Covid-19 l’année passée, la guerre en Ukraine, qui « gronde depuis huit ans aux portes de l’Europe », rappelle Jean-François Leroy, ne pouvait évidemment être absente de Visa. L’exposition de Sergei Supinsky, de l’Agence France-presse (AFP), qui a documenté la république soviétique, puis l’indépendance, la révolution de Maïdan en 2014, la révolution orange, etc. permet de recontextualiser le conflit d’aujourd’hui.

Le festival comptera aussi parmi ses invités Mstyslav Chernov et Evgeniy Maloletka, derniers journalistes à avoir couvert le blocus de Marioupol pour l’Associated Press (AP) et exfiltrés en mars par les médecins de l’hôpital de cette ville dévastée sous les bombardements russes.

Six soirées de projection sont aussi prévues, ainsi que des débats, des conférences, des rencontres avec des photographes. Les différents prix, qui récompensent les meilleurs reportages de l’année écoulée, seront remis à partir du 31 août, avec en point d’orgue le Visa d’or News le 3 septembre.

Et après deux années impactées par le Covid, « on espère retrouver un festival vraiment normal avec la disparition des quarantaines, des masques (...) et ça nous réjouit ! », a conclu Jean-François Leroy.

Le festival international de photojournalisme Visa pour l’image a présenté hier lundi sa 34e édition, prévue du 27 août au 11 septembre à Perpignan et attachée, comme toujours, à « montrer l’actualité du monde » outre la thématique dominante du moment.« Malheureusement, le monde continue en dehors de l’Ukraine (...), il se passe des choses partout sur la planète...
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