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Moyen-Orient - Éclairage

Tractations politiques toujours au point mort en Irak

Moqtada Sadr avait annoncé fin mars mettre en pause pendant 40 jours ses efforts de formation d’un gouvernement de majorité afin de laisser l’opportunité au « tiers obstruant » – ses rivaux du Cadre de coordination chiite – de constituer un cabinet. Un délai arrivé à expiration cette semaine.

Tractations politiques toujours au point mort en Irak

Le clerc chiite irakien Moqtada Sadr prononçant un discours devant ses partisans, le 3 mai 2019. Photo AFP/File

Sept mois d’impasse et toujours pas d’issue à l’horizon. En Irak, les tractations en vue de former un nouveau gouvernement sont toujours au point mort. Le pays est plongé dans l’inconnu et l’arène politique divisée autour de deux grands blocs, l’un mené par le puissant clerc chiite Moqtada Sadr – chantre d’un nationalisme chiite antiaméricain et distant de Téhéran –, l’autre conduit par le Cadre de coordination chiite (CCC), un alliage de groupes pro-iraniens, dont l’alliance du Fateh, bras politique de la coalition paramilitaire du Hachd al-Chaabi (PMF). À cette fracture intrachiite se conjuguent celles qui caractérisent les deux autres grandes composantes ethno-confessionnelles du pays, les scènes politiques kurde et arabe sunnite. Côté kurde, la lutte pour l’hégémonie oppose le Parti démocratique du Kurdistan (KDP) à l’Union...
Sept mois d’impasse et toujours pas d’issue à l’horizon. En Irak, les tractations en vue de former un nouveau gouvernement sont toujours au point mort. Le pays est plongé dans l’inconnu et l’arène politique divisée autour de deux grands blocs, l’un mené par le puissant clerc chiite Moqtada Sadr – chantre d’un nationalisme chiite antiaméricain et distant de Téhéran –, l’autre conduit par le Cadre de coordination chiite (CCC), un alliage de groupes pro-iraniens, dont l’alliance du Fateh, bras politique de la coalition paramilitaire du Hachd al-Chaabi (PMF). À cette fracture intrachiite se conjuguent celles qui caractérisent les deux autres grandes composantes ethno-confessionnelles du pays, les scènes politiques kurde et arabe sunnite. Côté kurde, la lutte pour l’hégémonie oppose le Parti...
commentaires (1)

En lisant cet article on se croirait dans la politique libanaise tant les similitudes sont nombreuses. Mr Sadr semble plutôt laisser le pays plonger dans le vide alors qu’il pourrait très bien appeler à des manifestations massives pour forcer les indépendants à former avec lui un gouvernement de majorité, sans les milices néo-safavides locales. Ou à minima dénoncer ces indépendants comme complices des néo-safavides. Mais Mr Sadr a-t-il vraiment l’intention de confronter le croissant néo-safavide ?

MAKE LEBANON GREAT AGAIN

06 h 39, le 11 mai 2022

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Commentaires (1)

  • En lisant cet article on se croirait dans la politique libanaise tant les similitudes sont nombreuses. Mr Sadr semble plutôt laisser le pays plonger dans le vide alors qu’il pourrait très bien appeler à des manifestations massives pour forcer les indépendants à former avec lui un gouvernement de majorité, sans les milices néo-safavides locales. Ou à minima dénoncer ces indépendants comme complices des néo-safavides. Mais Mr Sadr a-t-il vraiment l’intention de confronter le croissant néo-safavide ?

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    06 h 39, le 11 mai 2022

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