
Le clerc chiite irakien Moqtada Sadr prononçant un discours devant ses partisans, le 3 mai 2019. Photo AFP/File
Moqtada Sadr avait annoncé fin mars mettre en pause pendant 40 jours ses efforts de formation d’un gouvernement de majorité afin de laisser l’opportunité au « tiers obstruant » – ses rivaux du Cadre de coordination chiite – de constituer un cabinet. Un délai arrivé à expiration cette semaine.
OLJ / Soulayma MARDAM BEY, le 11 mai 2022 à 00h00
Le clerc chiite irakien Moqtada Sadr prononçant un discours devant ses partisans, le 3 mai 2019. Photo AFP/File
En lisant cet article on se croirait dans la politique libanaise tant les similitudes sont nombreuses. Mr Sadr semble plutôt laisser le pays plonger dans le vide alors qu’il pourrait très bien appeler à des manifestations massives pour forcer les indépendants à former avec lui un gouvernement de majorité, sans les milices néo-safavides locales. Ou à minima dénoncer ces indépendants comme complices des néo-safavides. Mais Mr Sadr a-t-il vraiment l’intention de confronter le croissant néo-safavide ?
En lisant cet article on se croirait dans la politique libanaise tant les similitudes sont nombreuses. Mr Sadr semble plutôt laisser le pays plonger dans le vide alors qu’il pourrait très bien appeler à des manifestations massives pour forcer les indépendants à former avec lui un gouvernement de majorité, sans les milices néo-safavides locales. Ou à minima dénoncer ces indépendants comme complices des néo-safavides. Mais Mr Sadr a-t-il vraiment l’intention de confronter le croissant néo-safavide ?
06 h 39, le 11 mai 2022