Pour son jubilé d’argent, SEAL lève un million de dollars pour les agriculteurs au Liban

« Main dans la main pour le Liban » est le thème de la soirée qui a été organisée par SEAL (Social and Economic Action for Lebanon) à Park Avenue, New York, en présence de 400 convives. Au cours de cette soirée, un fonds d’un million de dollars a été levé afin d’aider les agriculteurs libanais et les coopératives agricoles, tous gravement touchés par la crise.

« Ces fonds financeront l’achat et l’installation de panneaux solaires pour les agriculteurs SEAL et les producteurs alimentaires, ce qui leur permettra de devenir indépendants sur le plan énergétique et de retrouver leur prospérité économique. Ce projet bénéficiera à plus de 10 000 agriculteurs et membres des coopératives et leurs familles. »

Georges Bitar, le président sortant de SEAL, a précisé dans son discours que l’organisme a récolté 10 millions de dollars d’aides ces deux dernières années, expliquant que ces contributions « ont permis d’octroyer une aide alimentaire à plus de 31 000 familles dans tout le pays, et de réhabiliter 1 416 habitations, 292 PME et la reconstruction de nombreux hôpitaux dévastés par la double explosion du port de Beyrouth, touchant plus de 35 000 personnes ». « Nous avons aussi fourni un soutien de base en santé mentale à plus de 8 000 personnes dans le besoin », a-t-il ajouté.

Fondée en 1997 à New York par des hommes d’affaires, des entrepreneurs et de grands financiers de la diaspora libanaise, SEAL, qui célèbre 25 années d’investissements dans des projets socio-économiques à travers le Liban, a pour mission d’améliorer le niveau de vie des plus démunis au sein de la population libanaise, indépendamment de leur origine, de leur religion et de leur appartenance politique, en comptant sur des donateurs pour accomplir sa mission.

Chaque année, SEAL honore une personnalité de la diaspora libanaise qui s’est distinguée par son professionnalisme, son action philanthropique et son impact dans son environnement professionnel. Pour l’année 2022, c’est Georges Altirs, homme d’affaires visionnaire et philanthrope, qui a reçu le « SEAL Diaspora Award 2022 » des mains de Ray Debbané, conseiller consultatif de l’association, du président sortant Georges Bitar et de la nouvelle présidente Roula Tamer, qui siège depuis janvier 2020 au conseil d’administration de l’organisation et qui vient du monde de l’éducation.

La nouvelle présidente de SEAL Roula Tamer. Photo DR

Georges Altirs s’est établi à Brooklyn à la fin des années 1980. Avec son frère Massoud, il a fondé en 1990 les accessoires GMA, devenus plus tard Capelli NY. Avec la construction de cinq usines de fabrication appartenant à l’entreprise en Chine et trois au Bangladesh, Capelli NY et le groupe GMA détiennent des accords de licence avec de grandes entreprises, telles que Disney, New Balance, Marvel et Head Fitness. Ils distribuent aux détaillants du monde entier, tels que Nordstrom, Walmart, Target, Costco et Amazon. Cet entrepreneur gère aussi un important portefeuille immobilier diversifié à l’échelle mondiale.

En 2011, George Altirs fonde avec sa femme Elisabeth, Capelli Sports, une entreprise innovante de vêtements de sport et d’équipements de fitness, et qui rivalise avec de grandes marques. Le sport est un domaine qui intéresse tout particulièrement ce pionnier qui a fondé la Fondation Altirs. Celle-ci offre des bourses aux étudiants, et soutient des familles et organisations dans le besoin, en particulier dans son village natal, Mejdlaya, au nord du Liban. Ce père de sept enfants parraine toutes les équipes nationales libanaises, y compris celles de basket-ball et de football.

Dans son mot en hommage à l’homme d’affaires, Ray Debbané a salué son action en faveur des étudiants libanais, dont 250 ont déjà bénéficié d’une bourse qu’il leur a offerte et d’un stage dans son entreprise aux États-Unis, rappelant que « c’est Capelli Sports qui a fourni des uniformes et équipements de classe mondiale aux équipes nationales libanaises de basket-ball et de football, et soutenu de nombreux clubs sportifs au Liban qui ne pourraient pas survivre sans son apport ».