
D.R.
Née en 1963 à Beyrouth, Fifi Abou Dib est journaliste, traductrice, chroniqueuse et rédactrice de mode, et fait partie de l'équipe de L'Orient littéraire depuis sa fondation. Elle a traduit en français deux romans de Toufic Youssef Aouad, Dans les meules de Beyrouth et Le Pain, tous deux parus chez Actes Sud/L’Orient des Livres.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
Escargot. Je tricote dans ma coquille. J’aime la lenteur et j’aime la pluie. Derrière moi un léger sillon, devant moi aucun chemin.
Votre qualité préférée chez un homme ?
La tendresse.
Votre qualité préférée chez une femme ?
Sa solidarité avec les autres femmes.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur amitié.
Votre principal défaut ?
Distraite, avec une propension à la solitude.
Votre occupation préférée ?
Ne rien faire, mais quand ?
Votre rêve de bonheur ?
Je ne rêve pas de bonheur. Je le salue quand il passe.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Ne parlons pas de malheur.
Ce que vous voudriez être ?
À chaque jour suffit sa peine.
Le pays où vous désireriez vivre ?
Saurais-je vivre ailleurs qu’ici ? De courtes escapades ailleurs me suffisent parce que « Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait le tour de sa prison ? » (M. Yourcenar, L’Œuvre au noir).
Votre couleur préférée ?
Un rose furtif entre l’or et le bleu du crépuscule, à Ehden.
La fleur que vous aimez ?
Celle d’un cerisier que j’aime.
L'oiseau que vous préférez ?
Le Perroquet de Flaubert. Sinon le colibri, adorable petite créature.
Vos auteurs favoris en prose ?
Pêle-mêle, Agatha Christie, Huysmans, Virgina Woolf, Jabbour Douaihy, Pascal Quignard, Lawrence Durell, Marguerite Yourcenar, Colette aussi.
Vos poètes préférés ?
Rimbaud, Cavafy, Paul Valéry, Anna de Noailles, Matsuo Bashō, les maîtres du haïku en général, Francis Jammes, Maurice Carême, René-Guy Cadou.
Vos héros dans la fiction ?
Les antihéros, en général.
Vos héros dans la vie réelle ?
Mon père qui s’est élevé lui-même au-delà de ce qu’il pouvait être. Les candidats qui se présentent contre l'establishment aux législatives.
Vos prénoms favoris ?
Celui de ma fille, Marie, qui signifie : « goutte de mer » ou « aimée ». Elle est les deux.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
La mauvaise foi.
La réforme que vous estimez le plus ?
L’abolition un jour, au Liban, de la kafala.
L'état présent de votre esprit ?
Neutre, avec un fond de tristesse pour l’état de notre monde.
Comment aimeriez-vous mourir ?
« Ni brûlée, ni noyée, ni égarée » : sagesse de chez nous.
Votre devise ?
Amor fati. Je m’y efforce.
Née en 1963 à Beyrouth, Fifi Abou Dib est journaliste, traductrice, chroniqueuse et rédactrice de mode, et fait partie de l'équipe de L'Orient littéraire depuis sa fondation. Elle a traduit en français deux romans de Toufic Youssef Aouad, Dans les meules de Beyrouth et Le Pain, tous deux parus chez Actes Sud/L’Orient des Livres.Quel est le principal trait de votre caractère ?Escargot....
commentaires (0)
Commenter