
Le Amid du Bloc national, Raymond Eddé, dans les années soixante. Photo BN
Le parti de feu Raymond Eddé est tiraillé entre la nostalgie du passé et la complexité des enjeux actuels.
OLJ / Anne-Marie EL-HAGE, le 06 avril 2022 à 00h00
Le Amid du Bloc national, Raymond Eddé, dans les années soixante. Photo BN
Sans entrer dans des considérations politiques et politiciennes, comment ne pas remarquer le sourire charmant et l’élégance de Raymond Eddé et comment ne pas s’empêcher de le comparer aux hommes politiques actuels? Une grande partie des hommes politiques que nous voyons autour de nous depuis des décennies (malheureusement, les femmes députés sont une espèce rare au Liban, elles sont au nombre de cinq ou six sur 128 députés, ce qui est une triste réalité) sont des hommes barbus, sinon mal rasés - peu importe leur orientation politique et religieuse - souvent vieux ou grisonnants, mal habillés, mal coiffés, détestent la cravate et ont oublié que le sourire est le propre de l’homme. L’élégance a déserté nos cieux et cela en dit long sur l’état de notre pays.
Très bon et bref rappel historique de l’action politique du Amid, comme cette passe d’armes avec le président Hélou. Un jour l’Histoire remettra tous les dirigeants à leurs places, mais R. Eddé était peu prophète dans son pays. Le problème de la filiation en politique du Amid, et le Bloc national n’est pas à la recherche de son "identité perdue", car son identité est forte, et le souvenir du Amid est encore vif dans toutes les mémoires, sa célébrité, sa légitimité charismatique (la photo de l’article le montre bien), son autorité présidentielle (il a pour moi le statut d’un président sans l’être), sa stature d’homme d’État. Mais on est à la recherche d’un fief électoral, du fief historique des Eddé, perdu je n’ose pas écrire à jamais, (car on ne dit jamais en politique), et on pourrait dire la même chose d’autres fiefs électoraux, d’autres familles politiques. Pourquoi ? Parce que cette foutue guerre a consacré la loi des chefs politico-militaires, des chefs de guerre. Tenir en compte les aspirations des nouvelles générations n’est pas assez, si l’on ne se fait pas élire sur l’une ou l’autre liste, pour faire entendre sa voix, et ne pas commettre de faux pas, comme à Byblos-Jbeil, et la prise de position lors de la fameuse querelle sans nom du groupe musical, Machrou’ Leila. Alors Byblos-Jbeil ou ailleurs au Liban pourquoi pas, attend le retour du Messie Bloc National, et je n’ai qu’à prier Sainte-Marie pour son retour.
CE PRETENDU BLOC NATIONAL QUI USE DU NOM DE FEU RAYMOND EDDE QU,EN A-T-IL DE COMMUN ? RIEN ! ABSOLUMENT RIEN !
Il n’y a guère de temps pour la tiédeur alors que notre destin est en jeu, hélas ! Raymond Eddé était loin d’être neutre ,,
Hélas cette période n’est pas propice aux balbutiements et aux hésitations. Rien de mieux pour acquérir une expérience que de se lancer à corps perdu dans cette bataille législatives au lieu de se retirer et d’assister à l’effondrement du pays en laissant le champ libre à ces fossoyeurs qui n’en espéraient pas tant. Ne pas agir est une faute impardonnable et les libanais seraient sévères dans leur verdict si par malheur les vendus et les mercenaires arriveront à proroger leur mandat à cause de la frilosité de quelques uns. Du nerf, affrontons ces élections qui sont la première étape de notre libération et préparons nous à la prochaine bataille qui elle sera plus féroce mais qui sera le fruit de ce qu’on aurait gagné ou pas pendant ces législatives à venir. N’oublions pas que les députés que nous aurons choisi, seront amenés à nommer le futur président.
comme quoi les partis politiques sont tous a visage unique : leur fondateur, leur zaim . Point !
Raymond Edde,la famille EDDE,les seuls Nationaux dans l histoire "politique" du Liban ! ...pauvre Liban...vendu par ses mercenaires au pouvoir.
Sans entrer dans des considérations politiques et politiciennes, comment ne pas remarquer le sourire charmant et l’élégance de Raymond Eddé et comment ne pas s’empêcher de le comparer aux hommes politiques actuels? Une grande partie des hommes politiques que nous voyons autour de nous depuis des décennies (malheureusement, les femmes députés sont une espèce rare au Liban, elles sont au nombre de cinq ou six sur 128 députés, ce qui est une triste réalité) sont des hommes barbus, sinon mal rasés - peu importe leur orientation politique et religieuse - souvent vieux ou grisonnants, mal habillés, mal coiffés, détestent la cravate et ont oublié que le sourire est le propre de l’homme. L’élégance a déserté nos cieux et cela en dit long sur l’état de notre pays.
18 h 33, le 06 avril 2022