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Sport - Football / Mondial 2022

Les « Invincibles » d’al-Sadd font rêver le Qatar

Les « Invincibles » d’al-Sadd font rêver le Qatar

Avec son effectif composé de l’ossature de la sélection de football du Qatar, et renforcé par quelques anciennes gloires comme Santi Cazorla (de dos sur la photo, maillot numéro 19), le club al-Sadd n’arrête plus de gagner. Il vient de passer le cap des 49 matches sans défaite en championnat national. Karim Jaafar/AFP

Modeste 52e au classement de la Fédération internationale de football association (FIFA), le Qatar ne se faisait guère d’illusions sur ses chances de briller lors de « son » Mondial, programmé en fin d’année (du 21 novembre au 18 décembre 2022), mais les récents exploits du club d’al-Sadd font naître l’espoir dans le petit émirat du Golfe.

Avec son effectif composé de l’ossature de la sélection de football du Qatar, et renforcé par quelques anciennes gloires comme Santi Cazorla et André Ayew, ancien joueur de Marseille, al-Sadd n’arrête plus de gagner. Il vient de passer le cap des 49 matches sans défaite en championnat national, comme l’Arsenal de la saison 2003-2004 en Premier League (1re division anglaise). Les Loups, leur surnom habituel, sont désormais également appelés les Invincibles, à l’image de l’équipe d’Arsène Wenger. « La plupart des joueurs d’al-Sadd sont internationaux et ces succès apportent de l’enthousiasme, du courage et l’envie d’être complètement prêts pour la Coupe du monde », assure le défenseur international Tarek Salman, âgé de 24 ans.

Avec cette « génération dorée », dont une des figures est le capitaine Hassan al-Haydos, le Qatar se prend à rêver de passer le premier tour du Mondial, ce qui serait une première, dans la foulée de son titre en Coupe d’Asie 2019 de football.

Défaite en Coupe

Bien sûr, le championnat du Qatar, qu’al-Sadd vient de gagner deux fois d’affilée, n’est en rien comparable à la Premier League, mais les moyens financiers n’y manquent pas et les rivaux alignent eux aussi quelques noms prestigieux, comme le Colombien James Rodriguez (al-Rayyan) ou le Belge Toby Alderweireld (al-Duhail).

Al-Sadd a fini par perdre la semaine dernière, en Coupe de l’émir du Qatar, contre al-Duhail, mais l’entraîneur espagnol Javi Gracia, successeur de son compatriote Xavi parti entraîner le FC Barcelone en novembre dernier, a pu féliciter ses joueurs d’avoir « accompli quelque chose de vraiment spécial » avec cette série qui durait depuis mars 2020. Et la série est toujours en cours pour ce qui concerne les matches du championnat national. Le club peut viser les 58 matches sans défaite de l’AC Milan entre 1991 et 1993, voire égaler le Celtic Glasgow de 2016-2017 avec 69 matches. Le record absolu appartient aux Roumains du Steaua Bucarest avec une invincibilité de 104 matches de championnat, entre 1985 et 1989.

Al-Sadd vise aussi un second sacre en Ligue des champions d’Asie, après des performances décevantes ces deux dernières années, mais suscite des jalousies : sa domination nuirait au niveau global du championnat du Qatar. Une accusation écartée par Tarek Salman : « Tous les clubs ont des ressources et ils ont tous le pouvoir d’acheter et de vendre des joueurs. » Pour lui, la supériorité d’al-Sadd s’explique plutôt par « l’intelligence » du club. « Nous disposons de bons éléments qui savent comment développer nos joueurs et les amener à un niveau qui les distingue des autres équipes. Cette supériorité va nous être favorable à la Coupe du monde parce que la plupart des internationaux jouent pour al-Sadd », assure-t-il.

Mohammad Ghoulam al-Baloushi, le directeur sportif d’al-Sadd, appuie les propos de son défenseur tout en mettant au défi les autres clubs d’avoir la même éthique de travail : « Al-Sadd permet aux joueurs d’être prêts » pour la Coupe du monde.

L’Italie perd Di Lorenzo pour les barrages

Toujours concernant la Coupe du monde de football, le défenseur latéral droit de Naples Giovanni Di Lorenzo, touché au genou droit, est forfait pour les barrages de qualification que va disputer la sélection italienne, a annoncé hier dimanche l’encadrement des Azzurri. Le champion d’Europe (19 sélections, 2 buts) était sorti samedi lors du match du Napoli contre l’Udinese (2-1). Au vu des examens cliniques effectués hier matin à Florence, où a lieu le rassemblement de la Nazionale, Di Lorenzo « est indisponible pour les prochains matches » de l’équipe d’Italie et a fait son retour dans son club, a annoncé la Fédération italienne de football. Alessandro Florenzi (AC Milan), qui figure dans la liste dévoilée vendredi dernier, est à même de tenir sa place sur le flanc droit, mais il n’est pas impossible que le sélectionneur Roberto Mancini fasse appel à un autre joueur. Les champions d’Europe italiens doivent affronter jeudi prochain à Palerme, en demi-finale des barrages, la Macédoine du Nord, puis en cas de victoire, le Portugal ou la Turquie le 29 mars à l’extérieur pour se qualifier pour le Mondial.

Par ailleurs, le retour en sélection du meneur de jeu vedette du Danemark, Christian Eriksen, neuf mois après son arrêt cardiaque lors de l’Euro, va être légèrement différé car le joueur souffre du Covid-19, a annoncé hier la Fédération danoise de football (DBU). « Malheureusement, Christian Eriksen a été contrôlé positif au coronavirus et ne se présentera donc pas avec la sélection masculine lundi » (aujourd’hui), a indiqué la DBU sur Twitter. « On s’attend à ce qu’il puisse rejoindre le camp d’entraînement pendant la semaine », avant les deux matches amicaux contre les Pays-Bas et la Serbie les 26 et 29 mars, a ajouté la DBU. « Nous sommes impatients de l’avoir dans l’équipe et nous espérons l’avoir pour les matches tests passionnants contre les Pays-Bas et la Serbie », a pour sa part affirmé le sélectionneur Kasper Hjulmand, cité dans le tweet de la DBU. Le retour en sélection danoise du maillot numéro 10, qui a repris la compétition fin février en Premier League avec Brentford après un hiatus de près de huit mois, avait été annoncé mardi dernier.

Enfin, Lionel Messi a été rappelé pour les deux dernières journées des qualifications sud-américaines pour le Mondial qatari, pour lequel l’Argentine a déjà son billet en poche. Le septuple Ballon d’or sera accompagné de ses deux coéquipiers sous le maillot parisien (PSG), le milieu Leandro Paredes et l’attaquant Angel di Maria. L’Albiceleste doit recevoir le Venezuela, puis aller en Équateur qui pourrait décrocher son billet dès l’avant-dernière journée des qualifications.

Source : AFP

Modeste 52e au classement de la Fédération internationale de football association (FIFA), le Qatar ne se faisait guère d’illusions sur ses chances de briller lors de « son » Mondial, programmé en fin d’année (du 21 novembre au 18 décembre 2022), mais les récents exploits du club d’al-Sadd font naître l’espoir dans le petit émirat du Golfe.Avec son effectif composé de...
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