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Nos Lecteurs ont la Parole

Être femme...

Elles sont nos mères et nos grands-mère, nos sœurs et nos amies. Elles sont avocates, médecins, pilotes et ingénieures. Elles sont maîtresses et monitrices de ski. Elles sont celles qui n’ont jamais voulu se marier et celles qui ne veulent pas avoir d’enfants. Elles sont athlètes professionnelles, pâtissières, professeures et chercheuses. Elles sont celles qui ont choisi un parcours dessiné, traditionnel et en sont fières, elles sont celles qui n’ont pas dormi pour bâtir leurs carrières, et elles sont celles qui cherchent l’aventure et veulent s’accomplir avant de penser à autre chose.

Elles sont femmes et elles sont libres, et elles le sont si bien dans un monde qui ne les épargne pas. Parce que c’est un monde d’hommes.

Oui, c’est un monde d’hommes, des hommes mauvais et des hommes sceptiques, des hommes misogynes et des hommes fermés d’esprit. Des hommes qui pensent que seuls eux sont capables de succès, d’ambitions et de réussites. Des hommes qui réduisent nos plans et banalisent nos victoires. Des hommes dont l’ego surdimensionné n’accepte pas la voix forte et les opinions prononcées. Des hommes abrutis et nourris par leur insatiable cupidité dont les décisions nous ont menés à notre perte. Un monde d’hommes qui n’aiment pas beaucoup les femmes lorsqu’elles deviennent femmes pour leur propre compte et arrêtent de se définir en fonction d’eux. Oui, c’est un monde d’hommes. Et c’est aussi un monde de femmes qui n’aiment pas vraiment les femmes. Des femmes victimes de leur éducation, de leur propre expérience et de celles dont elles ont tout appris. Des femmes qui, elles aussi, nous limitent et nous rangent dans des boîtes. Des femmes qui au lieu de briser les chaînes les resserrent, et au lieu de tendre la main se renferment sur ce qu’elles connaissent. Des femmes qui, au lieu d’être avec nous agents du progrès, n’ont pas foi en leur propre force et préfèrent perpétuer génération après génération les traumatismes qu’elles ont endurés.

N’ayons pas peur de dire les choses comme elles sont, et de pousser nos esprits à la réflexion, à questionner ce que nous « savons ». N’ayons pas peur de nous, ne nous cachons pas non plus derrière des excuses. Oui c’est un monde d’hommes, mais il est absolument possible de réussir et de se prouver.

Combien de fois les portes nous ont été ouvertes, et c’est cette petite voix à l’intérieur qui est venue semer le doute, et nous a poussées à rêver moins grand ou à ne pas rêver tout court ? Beaucoup trop de fois ces obstacles nous nous les posons, et ils profitent à ceux qui doutent de nous.

Elles sont nos mères et nos tantes, nos grands-mères, nos amies, nos voisines et nos sœurs. Elles sont peu être comme vous et moi, ou elles sont peu être victimes de ce qu’elles savent.

Vive les femmes tous les jours, celles qui se battent pour nos droits, celles qui veulent faire partie du changement et celles qui rallument les flambeaux de la révolution. Vive les femmes tous les jours, celles qui essuient nos larmes et qui marchent main dans la main pour la paix, et celles qui nous pleurent et pleurent notre patrie.

Vive les femmes, tous les jours et vive les hommes qui dans ce monde d’hommes mauvais n’ont pas peur de notre lumière lorsqu’elle brille sur le devant de la scène.

Être femme, c’est être libre et foudroyante dans un monde fermé qui peine à s’ouvrir.

Être femme c’est être force et non pas forcée, à être ce qu’elle veut et à aller là où ses rêves l’emportent.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Elles sont nos mères et nos grands-mère, nos sœurs et nos amies. Elles sont avocates, médecins, pilotes et ingénieures. Elles sont maîtresses et monitrices de ski. Elles sont celles qui n’ont jamais voulu se marier et celles qui ne veulent pas avoir d’enfants. Elles sont athlètes professionnelles, pâtissières, professeures et chercheuses. Elles sont celles qui ont choisi un parcours...

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