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Dernières Infos - Invasion russe de l'Ukraine

"Pas de répercussions négatives" sur les médicaments, rassure le ministre libanais de la Santé


Le ministre libanais de la Santé Firas Abiad, lors d'une conférence de presse, le 9 décembre 2021. Photo Dalati et Nohra

Le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad, a affirmé lundi "ne pas s'attendre" à ce que la crise russo-ukrainienne ait des "répercussions négatives au Liban" vu que le pays "n'importe pas de médicaments d'Ukraine", mais il a estimé que la hausse des prix des carburants, conséquence mondiale de l'offensive russe, "aura un impact sur les hôpitaux", étant donné la crise du système sanitaire. 

"Concernant les médicaments, on ne s'attend pas à des répercussions négatives, parce que le Liban n'importe pas de médicaments d'Ukraine", a déclaré M. Abiad au Grand Sérail, à l'issue d'une réunion avec le Premier ministre Nagib Mikati. "La hausse des prix des carburants aura un impact sur les hôpitaux", a-t-il toutefois noté, soulignant que "la crise mondiale aggravera la situation au Liban".

Les établissements sanitaires avaient tiré, à maintes reprises, la sonnette d'alarme suite à la hausse des prix des carburants, déplorant le fait de ne pas pouvoir s'en approvisionner pour rester opérationnels. "Les organisations internationales donatrices pourraient modifier leurs priorités", a prévenu le ministre, soulignant la nécessité que la communauté internationale continue de s'intéresser au pays et que le travail se poursuive localement pour renforcer le système sanitaire".

Lors de la réunion, M. Abiad a informé M. Mikati des résultats de sa tournée la semaine dernière à Genève et au Danemark auprès de responsables de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (UNHCR), entre autres. "Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affiché son soutien au Liban", a-t-il indiqué, notant que cela permettra de soutenir "des projets et des programmes liés aux soins primaires" et de favoriser "l'informatisation des données dans le dépôt de médicaments de la Quarantaine et celles des hôpitaux et centres de soins gouvernementaux". Le Dr Abiad a enfin précisé que "le taux d'immunisation a considérablement régressé au Liban", mettant en garde contre "la réapparition de maladies qu'on pensait avoir contrôlées". 

Depuis le début de la crise socio-économique et financière au Liban il y a deux ans, le système sanitaire dans le pays est confronté à divers problèmes, notamment des pénuries de médicaments et d'équipements médicaux. La situation s'est aggravée avec l'exode massif du personnel soignant et médical. 

Le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad, a affirmé lundi "ne pas s'attendre" à ce que la crise russo-ukrainienne ait des "répercussions négatives au Liban" vu que le pays "n'importe pas de médicaments d'Ukraine", mais il a estimé que la hausse des prix des carburants, conséquence mondiale de l'offensive russe, "aura un impact sur les hôpitaux", étant donné la crise du système...