La procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, a poursuivi mardi les interrogatoires de responsables de plusieurs établissements bancaires, suite à des plaintes présentées contre eux, il y a une dizaine de jours, par le collectif d’avocats « Le peuple veut la réforme du régime ». Issu du mouvement du 17 Octobre, ce groupe reproche aux banques « un abus de confiance et une escroquerie à l’égard des déposants », ainsi qu’« un gaspillage de fonds publics ».
La juge Aoun a ainsi auditionné mardi la présidente directrice générale (PDG) de Bankmed, l’ancienne ministre Raya el-Hassan, et le PDG de la Banque Saradar Mario Saradar. Tarek Khalifé, patron de Creditbank, n’a pas comparu à la séance qui lui était consacrée le jour même.
Mme Aoun avait entendu lundi pendant plus de deux heures le PDG de Bank of Beirut, Salim Sfeir, président de l’Association des banques (ABL), et celui de Bank Audi, Samir Hanna. Jeudi, la procureure devrait entendre le PDG de la Société générale de banque au Liban (SGBL) Antoun Sehnaoui, et celui de la Blom Bank Saad Azhari, lequel n’avait pas comparu à la séance prévue pour son audition lundi, et avait présenté pour cela un justificatif.
« Entre le 30/9/ 2019 et le 25/1/2020, en pleine crise financière, le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé a prêté à une quinzaine de banques, dont nombre d’actionnaires sont des politiciens, un montant de 8 milliards de dollars », affirme à L’Orient-Le Jour Me Haïtham Ezzo, coordinateur du département légal du collectif « Le peuple veut la réforme du régime ». « Cette somme a été remboursée à la BDL au taux de 1 500 LL », s’indigne-t-il, calculant que « le vol du Trésor public est donc d’environ 7,6 milliards de dollars ». « Comment le gouverneur de la BDL a-t-il prêté aux banques, alors qu’elles sont en partie responsables de la crise, et qu’en outre les Libanais ont un besoin urgent d’argent pour subvenir à leur vie quotidienne ? », s’interroge-t-il.
Entre le 30/9/ 2019 et le 25/1/2020, en pleine crise financière, le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé a prêté à une quinzaine de banques, dont nombre d’actionnaires sont des politiciens, un montant de 8 milliards de dollars », affirme à L’Orient-Le Jour Me Haïtham Ezzo, coordinateur du département légal du collectif « Le peuple veut la réforme du régime ». « Cette somme a été remboursée à la BDL au taux de 1 500 LL », s’indigne-t-il, calculant que « le vol du Trésor public est donc d’environ 7,6 milliards de dollars ». « Comment le gouverneur de la BDL a-t-il prêté aux banques, alors qu’elles sont en partie responsables de la crise, et qu’en outre les Libanais ont un besoin urgent d’argent pour subvenir à leur vie quotidienne ? », s’interroge-t-il. AOUN CHERCHE A SAPER SALAME EN DEVOILANT CE PRET EN DOLLAR AU BANQUES EN 2019/2020 EN PLEINE CRISE T QU'IL A ACCEPTE D'ETRE REMBOURSE EN LIVRES LIBANAISES A 1500 LE DOLLAR . C'EST EVIDEMENT UNE ERREUR GRAVE DE SALAME D'ACCEPTER D'ETRE REMBOURSE EN LIVRES LIBANAISES APRES LE 17 OCTOBRE 2019 ALORS QUE L;E PRET A ETE FAIT EN DOLLARS ET LES BANQUES AVAIENT FERMES LEURS PORTES AU PUBLIC LA VERITE: PLUS ON S'ENFONCE DANS LA VERITE PLUS ON VOIT QUE TOUS CAD TOUS SONT DES TRUANDS UNIS POUR SE PARTAGER LE GATEAU AU DEPEND DU PEUPLE BON DEBARRAS LE 15 MAI 2022 INCHALLAH
13 h 06, le 02 mars 2022