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Politique - Liban

Des patrons de plusieurs banques devant la juge Ghada Aoun

La procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban a auditionné mardi la PDG de Bankmed, l’ancienne ministre Raya el-Hassan, et le PDG de la Banque Saradar Mario Saradar. Tarek Khalifé, patron de Creditbank, n’a pas comparu à la séance qui lui était consacrée le jour même.

Des patrons de plusieurs banques devant la juge Ghada Aoun

La juge Ghada Aoun lors de la perquisition. Photo d'archives Marc Fayad

La procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, a poursuivi mardi les interrogatoires de responsables de plusieurs établissements bancaires, suite à des plaintes présentées contre eux, il y a une dizaine de jours, par le collectif d’avocats « Le peuple veut la réforme du régime ». Issu du mouvement du 17 Octobre, ce groupe reproche aux banques « un abus de confiance et une escroquerie à l’égard des déposants », ainsi qu’« un gaspillage de fonds publics ».

La juge Aoun a ainsi auditionné mardi la présidente directrice générale (PDG) de Bankmed, l’ancienne ministre Raya el-Hassan, et le PDG de la Banque Saradar Mario Saradar. Tarek Khalifé, patron de Creditbank, n’a pas comparu à la séance qui lui était consacrée le jour même.

Mme Aoun avait entendu lundi pendant plus de deux heures le PDG de Bank of Beirut, Salim Sfeir, président de l’Association des banques (ABL), et celui de Bank Audi, Samir Hanna. Jeudi, la procureure devrait entendre le PDG de la Société générale de banque au Liban (SGBL) Antoun Sehnaoui, et celui de la Blom Bank Saad Azhari, lequel n’avait pas comparu à la séance prévue pour son audition lundi, et avait présenté pour cela un justificatif.

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« Entre le 30/9/ 2019 et le 25/1/2020, en pleine crise financière, le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé a prêté à une quinzaine de banques, dont nombre d’actionnaires sont des politiciens, un montant de 8 milliards de dollars », affirme à L’Orient-Le Jour Me Haïtham Ezzo, coordinateur du département légal du collectif « Le peuple veut la réforme du régime ». « Cette somme a été remboursée à la BDL au taux de 1 500 LL », s’indigne-t-il, calculant que « le vol du Trésor public est donc d’environ 7,6 milliards de dollars ». « Comment le gouverneur de la BDL a-t-il prêté aux banques, alors qu’elles sont en partie responsables de la crise, et qu’en outre les Libanais ont un besoin urgent d’argent pour subvenir à leur vie quotidienne ? », s’interroge-t-il.

La procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, a poursuivi mardi les interrogatoires de responsables de plusieurs établissements bancaires, suite à des plaintes présentées contre eux, il y a une dizaine de jours, par le collectif d’avocats « Le peuple veut la réforme du régime ». Issu du mouvement du 17 Octobre, ce groupe reproche aux banques « un abus de...
commentaires (11)

Entre le 30/9/ 2019 et le 25/1/2020, en pleine crise financière, le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé a prêté à une quinzaine de banques, dont nombre d’actionnaires sont des politiciens, un montant de 8 milliards de dollars », affirme à L’Orient-Le Jour Me Haïtham Ezzo, coordinateur du département légal du collectif « Le peuple veut la réforme du régime ». « Cette somme a été remboursée à la BDL au taux de 1 500 LL », s’indigne-t-il, calculant que « le vol du Trésor public est donc d’environ 7,6 milliards de dollars ». « Comment le gouverneur de la BDL a-t-il prêté aux banques, alors qu’elles sont en partie responsables de la crise, et qu’en outre les Libanais ont un besoin urgent d’argent pour subvenir à leur vie quotidienne ? », s’interroge-t-il. AOUN CHERCHE A SAPER SALAME EN DEVOILANT CE PRET EN DOLLAR AU BANQUES EN 2019/2020 EN PLEINE CRISE T QU'IL A ACCEPTE D'ETRE REMBOURSE EN LIVRES LIBANAISES A 1500 LE DOLLAR . C'EST EVIDEMENT UNE ERREUR GRAVE DE SALAME D'ACCEPTER D'ETRE REMBOURSE EN LIVRES LIBANAISES APRES LE 17 OCTOBRE 2019 ALORS QUE L;E PRET A ETE FAIT EN DOLLARS ET LES BANQUES AVAIENT FERMES LEURS PORTES AU PUBLIC LA VERITE: PLUS ON S'ENFONCE DANS LA VERITE PLUS ON VOIT QUE TOUS CAD TOUS SONT DES TRUANDS UNIS POUR SE PARTAGER LE GATEAU AU DEPEND DU PEUPLE BON DEBARRAS LE 15 MAI 2022 INCHALLAH

LA VERITE

13 h 06, le 02 mars 2022

Tous les commentaires

Commentaires (11)

  • Entre le 30/9/ 2019 et le 25/1/2020, en pleine crise financière, le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé a prêté à une quinzaine de banques, dont nombre d’actionnaires sont des politiciens, un montant de 8 milliards de dollars », affirme à L’Orient-Le Jour Me Haïtham Ezzo, coordinateur du département légal du collectif « Le peuple veut la réforme du régime ». « Cette somme a été remboursée à la BDL au taux de 1 500 LL », s’indigne-t-il, calculant que « le vol du Trésor public est donc d’environ 7,6 milliards de dollars ». « Comment le gouverneur de la BDL a-t-il prêté aux banques, alors qu’elles sont en partie responsables de la crise, et qu’en outre les Libanais ont un besoin urgent d’argent pour subvenir à leur vie quotidienne ? », s’interroge-t-il. AOUN CHERCHE A SAPER SALAME EN DEVOILANT CE PRET EN DOLLAR AU BANQUES EN 2019/2020 EN PLEINE CRISE T QU'IL A ACCEPTE D'ETRE REMBOURSE EN LIVRES LIBANAISES A 1500 LE DOLLAR . C'EST EVIDEMENT UNE ERREUR GRAVE DE SALAME D'ACCEPTER D'ETRE REMBOURSE EN LIVRES LIBANAISES APRES LE 17 OCTOBRE 2019 ALORS QUE L;E PRET A ETE FAIT EN DOLLARS ET LES BANQUES AVAIENT FERMES LEURS PORTES AU PUBLIC LA VERITE: PLUS ON S'ENFONCE DANS LA VERITE PLUS ON VOIT QUE TOUS CAD TOUS SONT DES TRUANDS UNIS POUR SE PARTAGER LE GATEAU AU DEPEND DU PEUPLE BON DEBARRAS LE 15 MAI 2022 INCHALLAH

    LA VERITE

    13 h 06, le 02 mars 2022

  • Et pourquoi celui qui a octroyé ce prêt douteux, en l’occurrence le gouverneur de la BdL n’est pas entendu par la juge? Est ce qu’il continue à profiter de la protection des politiciens actionnaires des banques? Il est inutile de citer des noms pour ne pas être censuré mais tous les médias les ont déjà nommés à l’instar de l’actuel PM qui a avoué a deli mots être intervenu en faveur du gouverneur contre des perquisitions sur des comptes douteux. Ces politiciens n’ont même pas une once de dignité ayant dilapidé ou volé l’argent et veulent faire payer leurs méfaits aux honnêtes épargnants

    Lecteur excédé par la censure

    11 h 10, le 02 mars 2022

  • je pense qu'il y a lieu d convoquer tout ceux qui ont un rapport de près ou de loin avec une banque, du planton au directeur il est incompréhensible que l'on puisse "accorder" un retrait maximum de 150$ par mois aux clients dont les dépôts ne dépassent pas 1 million de dollars !!! Les stations services n'acceptant plus les cartes de crédit, les supermarchés pour certains la prennent moyennant une taxe de 10 % , personne ne réagit ....à quand un grand coup de pied dans cet ulcere putrescent. l'orient le jour et les autres organes de presse au moins aussi influents devraient dénoncer ce hold up permanent. On n'a pas le droit de laisser sur le bas coté cs millions de gens qui n'aspirent qu'à vivre dignement. Cela suffit !!!

    C…

    11 h 08, le 02 mars 2022

  • J’aurais été patron de banque convoqué par une juge d’instruction comme un vulgaire malfrat, je serais mort de honte. Mais l’article ne nous dit pas en quelle qualité ils ont été convoqués : mis en examen ? Témoins assistés? Ou simples témoins ?

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 59, le 02 mars 2022

  • je ne vois pas du tout que les banques libanaises aient enfreint une loi quelconque. sur quoi se base notre justiciere ghada aoun, pour quelles raisons "legales" veut elle les entendre? je n'en vois aucune. le but serait il alors seulement les affrayer? Beuh! pas logique ca. alors? encore un coup publicitaire ? depuis quand la moralite -si elle est averee etre en faute-est elle illegale? dans ce cas, KELLON YAANI KELLON devient une loi a la portee applicable par excellence a justement KELLON pour manque de moralite.

    Gaby SIOUFI

    10 h 21, le 02 mars 2022

  • Apres deux ans et demie, il est grand temps de declarer en faillite les banques incapables de rembourser les deposants. Faillites frauduleuses, escroquerie en bande organisee, prises illegales d'interets, detournement de fonds vers l'etranger et blanchiement. Les motifs pour mettre nos banquiers en prison sont nombreux....

    Michel Trad

    10 h 19, le 02 mars 2022

  • Y a-t-il encore de la place pour la corruption, le vol, le blanchiment d'argent, la fraude, etc. dans les placards et les tiroirs des palais de justice pour stocker ce nouveau dossier et le laisser pourir ?

    Aref El Yafi

    10 h 02, le 02 mars 2022

  • Si l’information du prêt de huit milliards de dollars rembourse en Livres Libanaises est vraie, le gouverneur de la BdL doit être immédiatement déféré pour Abus de Biens Sociaux et recherche de rétro commissions. De même, les mandataires sociaux des banques concernées doivent être déférés pour escroquerie à l’encontre de la population libanaise. Toutes ces personnes doivent être placées en détention préventive et leurs biens personnels saisis à titre conservatoire.

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 37, le 02 mars 2022

  • Le blouson orange, je comprends, mais les cheveux aussi? Walaw? Fanatique à ce point?

    Gros Gnon

    20 h 08, le 01 mars 2022

  • Opération médiatique avant les élections pour redorer le blason pourri du régime ? Comment peut-on imaginer , l’allié du Hezbollah, Aoun, tirant sur l’autre allié du Hezbollah, Berri, qui prend des positions exactement opposées dans le cadre de l’enquete juricriminelle des comptes de la BDL ? L’allié de mon allié peut-il être mon ennemi , alors qu’il est maître de nous deux ??

    LeRougeEtLeNoir

    19 h 55, le 01 mars 2022

  • L'important, c'est la fin...

    Esber

    19 h 43, le 01 mars 2022

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