Le pape François a déploré samedi que "la misère se poursuive au Liban", poussant les citoyens à émigrer et "laissant de nombreuses personnes sans nourriture". Pour sa part, le patriarche maronite Béchara Raï a une nouvelle fois souligné dimanche depuis Rome que les responsables ne peuvent plus "continuer de détruire le pays et de paupériser la population en dépit des appels lancés par le monde entier".
"La misère se poursuit au Liban, laissant de nombreuses personnes sans nourriture. Des jeunes et des adultes ont perdu espoir et quitté ces terres qui constituent le pays mère des églises catholiques orientales", a regretté le souverain pontife lors du sommet des Églises orientales auquel assiste le patriarche maronite. "C'est là-bas qu'elles ont évolué et conservé des traditions millénaires. Nombre de vous sont membres de cette circonscription du Vatican", a-t-il ajouté.
Début février, le chef de la diplomatie du Vatican, Mgr Paul Gallagher, avait appelé depuis Beyrouth la communauté internationale à "aider le Liban à mettre un terme à sa crise économique". L'archevêque avait également assuré que le Vatican était prêt à parrainer un dialogue national entre les partis politiques, si une demande officielle en est faite par les formations concernées.
"Le temps des milices est révolu"
De son côté, Béchara Raï a fustigé pour la énième fois la classe au pouvoir, l'accusant de ne pas avoir su freiner l'effondrement du pays. "Nous ne pouvons continuer de la sorte au Liban", a-t-il affirmé au cours de son homélie dominicale. Le prélat a en effet estimé que les responsables, "à qui sont confiés l'avenir du pays, l'argent public, les ports, les offices autonomes, les relations avec les autres pays, ne peuvent continuer de gaspiller, bloquer et contribuer à l'effondrement et à l'émigration de la population". "Vous ne pouvez continuer de détruire le pays et de paupériser sa population en dépit des appels lancés par le monde entier", a-t-il martelé, rappelant que le pape a réitéré à maintes reprises ces appels.
Le chef de l’Église maronite a dans ce cadre plaidé en faveur d'une "sortie du Liban de son effondrement politique, économique, financier, vital et social". Il a aussi déploré que "des responsables campent sur leurs positions, détruisent le pays volontairement ou involontairement et bloquent la marche de l’État et de ses institutions". "Le temps de l'hostilité et des divisions est révolu. Le temps des milices qui tentent de nous ramener vers une page qu'on a tournée est révolu", a-t-il poursuivi, dans une critique implicite du Hezbollah, qui avait affirmé avoir lancé vendredi un drone au-dessus d'Israël. "Nous sommes une famille unie, qui a un rôle et un message en Orient et elle doit savoir à nouveau jouer ce rôle", a enfin plaidé Mgr Raï, alors que le Liban tente de rétablir ses relations diplomatiques avec les monarchies du Golfe.
Raz le bol des même pleurnichements de l église locale et du Vatican...ils ne font rien pour nous! "les autres groupes" font pour leur troupeau. on voit Le pape sur les fenêtres ,ou "prier" pour nous?!? POURQUOI? et pourquoi ils ne revendiquent pas NOTRE DROIT biblique sur Jérusalem, lieu de naissance et pays de Jésus,notre lieu de pèlerinage des chrétiens?! seuls les juifs et les arabes se partagent ce sujet et cette terre?!? mais c est d une verte éclatante,tous ces scenarios.
17 h 22, le 21 février 2022