Des fonctionnaires organisant les listes d’électeurs dans un bureau de vote à Jbeil, lors des législatives de mai 2018. Joseph Eid/AFP
C’est à la faveur d’un nouveau forcing interne et international que le gouvernement a fini par obtempérer et par décider, quoique un peu tardivement, de s’acquitter de son devoir le plus élémentaire en planchant sur la question du financement du scrutin législatif prévu dans trois mois. Après une série de messages corsés lancés par la communauté internationale, appuyée par des groupes de la société civile, qui avait mis en garde contre toute tentative de reporter les élections législatives, le Conseil des ministres a fini par approuver le transfert d’un crédit des réserves du budget de l’État, dont le montant s’élève à 40 milliards de livres, au ministère de l’Intérieur, afin de couvrir les frais des élections. Une avance du Trésor public de 60 milliards de livres pour le compte du ministère des Affaires étrangères devra être aussi...
C’est à la faveur d’un nouveau forcing interne et international que le gouvernement a fini par obtempérer et par décider, quoique un peu tardivement, de s’acquitter de son devoir le plus élémentaire en planchant sur la question du financement du scrutin législatif prévu dans trois mois. Après une série de messages corsés lancés par la communauté internationale, appuyée par des groupes de la société civile, qui avait mis en garde contre toute tentative de reporter les élections législatives, le Conseil des ministres a fini par approuver le transfert d’un crédit des réserves du budget de l’État, dont le montant s’élève à 40 milliards de livres, au ministère de l’Intérieur, afin de couvrir les frais des élections. Une avance du Trésor public de 60 milliards de livres pour le compte du ministère des...
Il n’est de l’intérêt d’aucun de ces vendus voleurs à ce que les élections aient lieu. Il veulent rester au pouvoir pour bénéficier de leur immunité et perpétuer le saccage du pays. Seuls les libanais pourraient les dégager en s’unissant derrière leur drapeau, parce que, que les élections aient lieu ou pas. Nous les auront sur le dos si l’on ne se rassemble pour mettre fin à cette mascarade qui n’a plus de limite et qui s’étend sur tout notre territoire renforcée par la division des citoyens qui sont les seuls à payer les pots cassés mais qui en redemandent. Drôle de pays et drôle de peuple. Pour mille fois moins que ça un autre peuple aurait réagi il y a belle lurette à mettre ces crapules hors d’état de nuire. Mais nous sommes au Liban le pays des tribus et des dictateurs qui ont leurs supporters qui n’arrêtent pas de se plaindre mais continuent de les encourager dans leur mise à mort lente mais sûre. Allez comprendre.
11 h 41, le 17 février 2022