
D.R.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
Ma propension à l’imagination.
Votre qualité préférée chez un homme ?
La douceur.
Votre qualité préférée chez une femme ?
L’audace.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur humour, leur courage, leur fantaisie.
Votre principal défaut ?
Mes manquements à l’ordre et à la ponctualité.
Votre occupation préférée ?
La lecture et l’écriture, les grandes discussions qui donnent l’impression d’avoir atteint une vérité fondamentale mais qui sont frivoles, les nuits passées à danser.
Votre rêve de bonheur ?
Une vie entière passée auprès de ceux que j’aime, à lire et à écrire, quelque part dans le sud de l’Italie – avoir la beauté de la Campanie pour me distraire de la beauté de la littérature.
Ce que vous voudriez être ?
Une écrivaine intransigeante sur son art, qui a fait de la littérature la grande affaire de sa vie.
La fleur que vous aimez ?
Celles que l’on m’offre.
Vos auteurs favoris en prose ?
Marcel Proust, Stendhal, Virginia Woolf, William Faulkner, Albert Cohen…
Vos poètes préférés ?
Baudelaire, Apollinaire, Bob Dylan, Leonard Cohen, Sylvia Plath.
Vos héros dans la fiction ?
Mes personnages de fiction préférés sont assez éloignés des vertus qu’on associe volontiers à l’héroïsme. Plus ils se fourvoient, plus je les aime.
Vos héros dans la vie réelle ?
Ceux qui résistent à l’oppression et à l’injustice au péril de leur vie.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Le conformisme.
Les caractères historiques que vous détestez le plus ?
Pour devenir historiques, les caractères en question doivent jouir de quelques traits qui me sont antipathiques : bellicisme, autorité, amour du pouvoir. La plupart d’entre eux, donc.
Le fait militaire que vous admirez le plus ?
Le courage du déserteur.
L'état présent de votre esprit ?
Inquiétude, mais courage.
Comment aimeriez-vous mourir ?
Puisqu’il le faut, très vieille et bien habillée.
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
La détermination : je suis plutôt du genre velléitaire.
Votre devise ?
La concision des slogans et des devises m’effraie. Il me faudrait plutôt un manifeste, mais il changerait toutes les semaines.
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