Comme êtres humains, nous ne sommes pas faits pour vivre seuls; la pandémie nous l’a confirmé. Chacun d’entre nous s’assure d’entretenir des relations satisfaisantes ; nous n’avons pas besoin d’en avoir beaucoup. Mais ce sentiment de savoir que nous pouvons compter sur quelqu’un quoi qu’il arrive est la plus précieuse des richesses.

Dans Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, nous pouvons lire : « Quand il allume un réverbère, c’est comme il faisait naître une étoile de plus ou une fleur. » C’est cela qu’il faut désirer le plus : être un allumeur ou une allumeuse de réverbère ! Si nous pouvions, par un geste ou une parole, apaiser ou redonner l’espoir à quelqu’un, nous aurions accompli du bien.

Le bonheur vient de l’entraide. Chaque prochain doit être considéré comme notre frère ou notre sœur. Si nous savons qu’ils vivent dans la misère, il faudrait leur prêter main-forte. Même si la situation semble désespérée, il faut toujours croire qu’il est possible d’aider.

Face aux variants, restrictions et autres contaminations, nous n’arriverons à tenir bon qu’en nous soutenant les uns les autres, à travers ce que la vie nous impose en ce moment. Et si nous nous félicitons tous en ces premier mois de l’année pour le chemin déjà parcouru et le courage obtenu ? Nous pouvons être fiers de nous-mêmes ; fiers de tout ce que nous avons réussi à traverser depuis presque deux ans. Bravo à nous.

Antoinette MATHIEU

Montréal, Canada

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.