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Plus de 900.000 cas de Covid-19 déclarés au Liban depuis février 2020


Plus de 900.000 cas de Covid-19 déclarés au Liban depuis février 2020

Des personnes faisant la queue pour recevoir un vaccin anti-Covid devant le centre de vaccination de la LAU à Beyrouth, le 14 février 2021. Photo d'archives Anwar Amro/AFP

Au lendemain d'un triste record de contaminations au Covid-19, le ministère libanais de la Santé a recensé, vendredi, 8.116 nouveaux cas, dont 167 en provenance de l'étranger, pour un total de plus de 900.000 contaminations officiellement déclarées depuis l'arrivée du virus au Liban en février 2020. Les chiffres de la pandémie ne se sont toujours pas stabilisés après la période des fêtes de fin d'année, et le virus continue de circuler de manière virulente, le taux moyen de positivité par rapport au nombre de tests de dépistage effectués au cours des deux dernières semaines s'élevant à 20,1 %.

17 décès ont également été signalés dans le bilan du ministère, faisant grimper le total des décès enregistrés depuis le début de la pandémie en février 2020 à 9.561. Le taux d’occupation des lits réservés aux malades souffrant du Covid-19 est de 63 %, 728 patients étant actuellement hospitalisés, et grimpe à 71 % dans les unités de soins intensifs, où 351 personnes sont sous observation. Depuis son apparition, le Covid-19 a fait 900.098 contaminations au Liban, dont 709.542 rémissions.

Moins de la moitié de la population est vaccinée aujourd'hui, de nombreuses personnes demeurant réticentes à se faire administrer un vaccin anti-Covid. Depuis février dernier, 47,3 % des personnes éligibles ont reçu une première dose de vaccin, et 39,1 % une 2e dose. 20,2 % de la population éligible a reçu, pour sa part, une 3e dose de vaccin depuis le début de la campagne de rappel en octobre dernier.

Le ministère de la Santé a annoncé, en outre, avoir mis sur pied un nouveau mécanisme permettant aux hôpitaux d'inscrire sur la plateforme Impact les personnes souhaitant recevoir une deuxième ou troisième dose de vaccin après avoir reçu des doses précédentes à l'étranger, de manière à ce que toutes les injections administrées apparaissent sur le certificat de vaccination émis au Liban. Les personnes souhaitant bénéficier de ce mécanisme peuvent entrer en contact avec l'hôpital dans lequel elles souhaitent se faire vacciner ou demander des explications via la hotline réservée à la vaccination, au 1214. 

Enquête sur les tests PCR à l'AIB 
Vendredi, le bureau de presse du ministre de la Santé, Firas Abiad, a réagi à des informations qui circulent dans la presse ces derniers jours, faisant état d'une dilapidation des sommes payées par les voyageurs pour effectuer des tests PCR à leur arrivée à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) et qui ont poussé la justice à ouvrir une enquête. Dans un communiqué, le ministère a indiqué que "les détails liés au coût du test PCR à l'AIB ont été communiqués au procureur général près la Cour des comptes, Fawzi Khamis, qui a ouvert une enquête à ce sujet". "Le ministère attend que l'affaire soit tranchée, afin de pouvoir répondre à la question principale concernant le sort des sommes payées aux compagnies aériennes", ajoute le communiqué. Le ministère a enfin estimé qu'il était "encore nécessaire d'effectuer des tests PCR à l'AIB au vu du grand nombre de contaminations en provenance de l'étranger".

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Les autorités avaient imposé, le 10 janvier, aux voyageurs arrivant à l'AIB un test PCR dont le montant, fixé à 30 dollars, doit être payé à l'avance sur une plateforme électronique du ministère. Le coût initial de ce test était de 50 dollars, avant que les autorités ne le revoient à la baisse. Il y a dix jours, le procureur Khamis avait indiqué qu'une enquête a été ouverte concernant cette affaire et souligné avoir déjà auditionné le directeur général de l'AIB, Fadi el-Hassan, ainsi que le ministre de la Santé et le recteur de l'Université libanaise (UL), Bassam Bedrane. M. el-Hassan avait démenti "le gaspillage d'un montant de 40 millions de dollars".

En dépit du regain des cas dans le pays, les autorités n'ont pas durci les restrictions sanitaires afin de ne pas freiner la roue économique, le Liban étant en proie à un effondrement financier depuis plus de deux ans. Elles ont toutefois exigé la présentation d'un certificat de vaccination dans plusieurs espaces publics fermés et lieux de travail, une mesure qui ne semble pas toujours appliquée sur le terrain. Selon les derniers chiffres du ministère, 60 % des personnes contaminées au cours des deux dernières semaines n'étaient pas vaccinées et 93,9 % des personnes décédées au cours de cette période n'avaient pas reçu de vaccin non plus. Le nombre de contaminations le plus élevé a été enregistré parmi les 30-39 ans durant les 14 derniers jours. 


Au lendemain d'un triste record de contaminations au Covid-19, le ministère libanais de la Santé a recensé, vendredi, 8.116 nouveaux cas, dont 167 en provenance de l'étranger, pour un total de plus de 900.000 contaminations officiellement déclarées depuis l'arrivée du virus au Liban en février 2020. Les chiffres de la pandémie ne se sont toujours pas stabilisés après la période des...