
Saad Hariri, et les autres leaders de la coalition du 14 Mars à Beyrouth en 2009. Jamal Saïdi/Archives Reuters
Tous les partis dits traditionnels en conviennent : la décision du chef du courant du Futur Saad Hariri de se retirer de manière aussi brusque de la scène politique ne relève pas de son fait. Elle lui a été dictée selon eux par l’Arabie...
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Le Hezbollah, sous la bienveillance de Hariri & Co., faisait ses affaires et ses trafics louches sans obstacles. Le PSP et Amal se remplissaient les poches sans obstacles. Le CPL et les autres singer ces deux derniers et lui faisait la compétition dans le domaine de la corruption. Bien sur il le regrette! Les seuls qui sont restés hors de ces magouilles sont les FL. Pour mettre les points sur les "i", ce ne sont pas les FL qui ont trahi Hariri mais c'est bien lui lorsqu'il a retiré son support a la candidature de Dr. Geagea et a essayé derrière le dos des FL de concocter des alliances avec le CPL puis avec Franjieh. Entre le borgne et l'aveugle il a fallu choisir le moindre mal d'ou les accords dit de Meerab. Si le CPL ne l'a pas respecté personne n'y peut rien. Si certain pensent que les FL ne peuvent pas attirer une partie de la rue sunnite, il se fourre les doigts dans l’œil. Déjà, avant que Hariri ne commence sa descente en enfer, les FL avait reçu plus de 12.000 demandes d’adhésion musulmane dont la majorité venait de concitoyens sunnites. Apres la fronde de 2019, les mentalités ont changé et si d'aucuns pensent que parce que les FL ont été un joueur essentiel durant la guerre, la propagande mensongère sur ces années est tombée et tout le monde sait maintenant que sans elle il n'y aurait pas de Liban aujourd’hui. De plus elle continue sur la même voie: Le Liban et les Libanais d'abord et avant tout!
Pierre Hadjigeorgiou
12 h 12, le 27 janvier 2022