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Dernières Infos - Liban

"Le retrait de Hariri ne doit pas avoir d’incidence sur l'organisation des législatives", affirme Paris

L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri lors d'une conférence de presse à Beyrouth, le 24 janvier 2022. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

La France a estimé, mardi, que le retrait de l'ancien Premier ministre Saad Hariri de la vie politique libanaise ne doit pas "avoir d'incidence sur l'organisation des législatives", fixées au 15 mai prochain, afin de tenter de freiner l'effondrement socio-économique et financier dans le pays.

Lors d'un point de presse, le Quai d'Orsay a affirmé que le retrait du chef du courant du Futur "ne doit pas avoir d’incidence sur la nécessité d'organiser les législatives, comme prévu, le 15 mai prochain, dans la transparence et l’impartialité". "La priorité doit aller à la mise en œuvre par les dirigeants libanais des réformes nécessaires au rétablissement des conditions de vie des Libanais et à la sortie de crise", a plaidé le ministère des Affaires étrangères.

La diplomatie française a reconnu que M. Hariri, avec qui "elle a été en contact régulier", "a joué un rôle central" sur la scène politique. "C’est une décision qui lui revient, que nous respectons et qu’il ne nous appartient pas de commenter", assure le Quai d'Orsay. "La France reste pour sa part, en lien avec l’ensemble de ses partenaires internationaux et régionaux, déterminée à soutenir la population libanaise", ajoute-t-il.

A l'approche des législatives de mai prochain, la décision du chef du courant du Futur annoncée lundi met dans l’embarras différents partis et alliés potentiels, comme le leader druze Walid Joumblatt, le chef du Parlement, Nabih Berry, mais aussi le Hezbollah qui entretenait ces dernières années un modus vivendi avec l’ex-chef du gouvernement. L'heure est désormais aux spéculations quant à une éventuelle décision de l'ancien chef du gouvernement Fouad Siniora et de l'actuel Premier ministre, Nagib Mikati, de s'aligner sur la position de M. Hariri et de boycotter les législatives. L'ancien Premier ministre Tammam Salam, connu pour sa proximité avec M. Hariri, a déjà annoncé jeudi qu'il renonçait à briguer un siège au Parlement.

La France a estimé, mardi, que le retrait de l'ancien Premier ministre Saad Hariri de la vie politique libanaise ne doit pas "avoir d'incidence sur l'organisation des législatives", fixées au 15 mai prochain, afin de tenter de freiner l'effondrement socio-économique et financier dans le pays.Lors d'un point de presse, le Quai d'Orsay a affirmé que le retrait du chef du courant du Futur "ne...