Le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, qui se trouve à Beyrouth, a été reçu hier par le président de la République Michel Aoun à Baabda, puis par le Premier ministre Nagib Mikati au Grand Sérail. L’occasion pour le chef de l’État de plaider auprès du ministre autrichien pour le retour chez eux des réfugiés syriens établis au Liban depuis 2011, date du début de la guerre en Syrie, estimant que la situation en Syrie est suffisamment sûre pour un retour des réfugiés qui ont fui le régime du président Bachar el-Assad, malgré le désaccord de l’ONU et de nombreux experts. Dans ce contexte, Alexander Schallenberg a assuré au président Aoun que Vienne continuerait à octroyer une aide humanitaire au Liban, qui s’enfonce dans la crise depuis plus de deux ans.
Selon le communiqué de la présidence libanaise, Michel Aoun a également insisté sur « l’importance des négociations entre le Liban et le Fonds monétaire international (FMI) pour sortir de la crise actuelle », soulignant qu’il y avait « une volonté des deux parties pour le succès du processus ». Le ministre autrichien a pour sa part abordé la nécessité d’obtenir des avancées dans les négociations entre le Liban et le FMI pour une assistance financière dont Beyrouth a grandement besoin, alors que le processus fait du surplace depuis des mois. Il a ainsi plaidé pour « le vote des lois requises pour que les négociations avec le FMI aboutissent et pour la mise en place des politiques monétaires et économiques » et promis des aides européennes « massives » en cas d’accord avec l’institution financière internationale.
Avec Nagib Mikati, Alexander Schallenberg a évoqué « les moyens de renforcer les relations » entre Vienne et Beyrouth, a rapporté l’Agence nationale d’information (ANI, officielle). Il a également inspecté le contingent de Vienne au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ainsi que des camps de réfugiés à travers le pays.
commentaires (1)
C’est très généreux de leur part mais HB ne les laisserait pas faire, il a d’autres projets pour notre pays et son peuple. La famine et l’assèchement de toutes les ressources pour pouvoir imposer son aide iranienne le moment venu. Cela peut prendre du temps mais qu’importe si le peuple meurt de faim ou de maladie il aurait atteint son but sans être inquiété.
Sissi zayyat
12 h 23, le 13 janvier 2022