Pour 2022, Hariri souhaite la tenue des élections dans les délais

L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri, qui réside aux Émirats arabes unis depuis plusieurs mois et entretient le flou sur sa candidature aux législatives du printemps 2022, a souhaité vendredi pour la nouvelle année, que les échéances électorales se tiennent dans les délais prévus par la loi. Une élection présidentielle doit également avoir lieu en octobre prochain.

"Nous laissons derrière nous une année extrêmement difficile qui a connu des crises à tous les plans de la vie des Libanais. Je demande à Dieu que la situation change avec la nouvelle année et qu'il soit mis un terme à l'effondrement, que la stabilité revienne et que les échéances constitutionnelles aient lieu aux dates prévues", a écrit le leader sunnite sur son compte Twitter.

Des sources concordantes affirmaient que M. Hariri souhaite que le Courant du Futur qu'il dirige ne présente aucune liste aux législatives et que ceux qui désirent briguer un mandat le fassent à titre individuel, ce que sa tante Bahia Hariri refuse catégoriquement. Si des cadres du parti ont tempéré ces informations, soulignant que le leader sunnite n’a pas encore tranché, la tâche risque d’être ardue pour l'ancien Premier ministre et le paysage politique sunnite semble pour le moment éparpillé entre plusieurs personnalités réparties dans les grandes villes.

Les législatives, fixées au 15 mai 2022, sont perçues par nombre de Libanais comme un premier tremplin vers le changement auquel ils aspirent. Une importante tranche de la population libanaise accuse en effet les dirigeants de corruption et d'incompétence, les responsables n'ayant toujours pas réussi à freiner l'effondrement socio-économique et financier du pays.