
Des installations pétrolières à Tripoli, au Liban. Photo d’archives ANI
Le ministère de l’Énergie et de l’Eau a annoncé hier que le ministre Walid Fayad se rendra aujourd’hui à Tripoli pour le lancement de deux projets. Le premier d’entre eux consiste en des travaux de réparation et d’entretien de la partie libanaise du gazoduc arabe, entrepris par la société égyptienne TGS (Technical Company for Gas Pipeline Operation Services). Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’accord d’acheminement du gaz égyptien vers le Liban en passant par la Jordanie et la Syrie.
Il y a près de deux mois, le ministre libanais avait indiqué que les quantités en jeu seraient de « 650 millions de mètres cubes (m3) par an », ce qui permettrait à la centrale de Deir Ammar (Liban-Nord) de fonctionner à plein régime, déployant près de 430 mégawatts.
Ce projet, visant à améliorer l’approvisionnement en électricité au Liban, s’inscrit dans le cadre de l’initiative américaine annoncée au cours de l’été par l’ambassadrice des États-Unis à Beyrouth, Dorothy Shea. Il s’agit de l’un des deux volets prévus, le second consistant à approvisionner le réseau électrique libanais en courant importé de Jordanie, également via la Syrie. La mise en œuvre de ces deux solutions a nécessité que les États-Unis fassent des exceptions aux sanctions imposées à la Syrie dans le cadre de la loi César, qui visent les personnes et entités collaborant avec le régime de Bachar el-Assad.
Second projet à être lancé aujourd’hui en présence du ministre Walid Fayad : celui de la phase de préqualifications, par le cabinet de conseil Dar al-Handasah, des sociétés qui seront responsables de l’entretien et de la construction de réservoirs de stockage de carburant dans les installations pétrolières de Tripoli, et ceci selon le contrat signé entre le ministère de l’Énergie et la société russe Rosneft. Un projet lancé déjà depuis plusieurs années et qui a été suspendu à plusieurs reprises.
En janvier 2019, César Abi Khalil, alors ministre de l’Énergie avait signé un contrat de vingt ans avec la compagnie pétrolière semi-publique russe Rosneft pour la réhabilitation, l’expansion et l’exploitation de ces réservoirs à Tripoli. Cet appel d’offres avait été lancé en mai 2017 à la suite d’une décision du Conseil des ministres. La première partie de ce contrat prévoyait le développement d’une capacité de stockage de 450 000 tonnes, qui devrait être étendue à 1,5 million de tonnes à l’avenir, avait indiqué à l’époque César Abi Khalil.
Le ministère de l’Énergie et de l’Eau a annoncé hier que le ministre Walid Fayad se rendra aujourd’hui à Tripoli pour le lancement de deux projets. Le premier d’entre eux consiste en des travaux de réparation et d’entretien de la partie libanaise du gazoduc arabe, entrepris par la société égyptienne TGS (Technical Company for Gas Pipeline Operation Services). Cette démarche...
commentaires (4)
Le seul ministre digne de ce nom ?!
Wow
16 h 06, le 28 décembre 2021