1806 nouvelles contaminations et quinze décès en 24h

Alors que l'Organisation mondiale de la santé s'est engagée à faire tout ce qu'elle peut pour mettre fin à la pandémie de coronavirus en 2022, le bout du tunnel semble encore loin. Au Liban, comme ailleurs dans le monde, le virus continue de gagner du terrain, notamment à cause du nouveau variant Omicron, le taux de positivité par rapport au nombre de tests de dépistage effectués au cours des dernières 24 heures s'élevant ainsi à 11,1% mardi, selon les chiffres publiés par le ministère libanais de la Santé.

Le bilan officiel fait également état de 1.806 nouvelles contaminations, dont 69 en provenance de l'étranger, et de quinze décès. Le nombre de patients hospitalisés a presque doublé en un mois, passant à 648 mardi, dont 301 personnes admises en soins intensifs. Apparu en février 2020 au Liban, le Covid-19 a causé jusqu'ici 703.555 contaminations, dont 650.789 rémissions et 8.965 décès.

Depuis février dernier, 41,9 % des personnes éligibles, âgées donc de plus de 12 ans, ont reçu une première dose de vaccin anti-Covid et 34,9 % les deux doses requises pour avoir l'immunité la plus complète avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. L'administration d'une 3e dose de vaccin a également débuté en octobre dernier, afin de stimuler l'immunité des personnes à risque, dont 13,5 % ont déjà reçu leur dose de rappel.

Dans ce contexte, le syndicat des infirmières et infirmiers a mis en garde contre "une situation dangereuse", disant craindre "des milliers de contaminations après les fêtes". Déplorant leurs conditions de travail à l'ombre de la grave crise financière et économique dans le pays, les infirmières et infirmiers ont appelé la population à "se faire vacciner, à respecter les gestes barrières et ne pas faire preuve de laisser-aller".

Un couvre-feu est actuellement en vigueur entre 19h et 7h, jusqu'au 9 janvier, pour les personnes non vaccinées qui se trouvent sur le territoire libanais. Des restrictions ont également été décrétées par le gouvernement jeudi dernier, afin de freiner la propagation du virus à l'approche des fêtes de fin d'année. Leur efficacité dépend toutefois de leur application sur le terrain dans un pays en pleine crise.