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Sport - Courses auto

Égalité avant le dernier Grand Prix de F1, le précédent de 1974

Égalité avant le dernier Grand Prix de F1, le précédent de 1974

Lewis Hamilton (Mercedes, au premier plan sur la photo) a dominé Max Verstappen (Red Bull, dans les roues de Hamilton) lors des essais libres hier à Abou Dhabi, où se joue le titre mondial en F1 entre les deux rivaux à égalité de points avant ce dernier Grand Prix de la saison. À la veille des dernières qualifications de l’année aujourd’hui, c’est le pilote britannique qui a mis la pression sur son jeune adversaire néerlandais en le devançant de 641/1000es de seconde. Esteban Ocon (Alpine) et Valtteri Bottas (Mercedes) se sont même intercalés, plaçant Verstappen en 4e position. Giuseppe Cacace/AFP

Comme Max Verstappen et Lewis Hamilton, à égalité de points avant le dernier Grand Prix de F1 demain dimanche à Abou Dhabi, Emerson Fittipaldi et Clay Regazzoni avaient dû attendre la finale aux États-Unis en 1974 pour se départager.

D’un côté du ring, le pilote brésilien Fittipaldi, âgé de 27 ans, champion du monde 1972, sa McLaren, son moteur Ford Cosworth et ses rouflaquettes. De l’autre, le pilote suisse Regazzoni, âgé de 35 ans, sa Ferrari et sa moustache. Le décor : le circuit de Watkins-Glen dans l’État de New York. Vainqueur devant son rival deux semaines auparavant au Canada, Emerson Fittipaldi est revenu à égalité en tête du classement, avec 52 points, et vise lui aussi, tout comme Clay Regazzoni, la succession du néoretraité Jackie Stewart. Troisième du championnat du monde avec 7 points de moins, le pilote sud-africain Jody Scheckter (écurie Tyrrell-Ford) a encore une petite chance d’être sacré, même s’il n’a plus son destin en main. À cette époque-là, le vainqueur empochait 9 points, le deuxième 6 points, le troisième 4 points, le quatrième 3 points, le cinquième 2 points et le sixième 1 point.

8e et 9e au départ

Vainqueur au Brésil, en Belgique et donc au Canada, Emerson Fittipaldi possède un avantage sur Clay Regazzoni, victorieux uniquement en Allemagne : en cas d’égalité finale, c’est le Brésilien qui sera titré grâce au nombre de ses victoires (comme Verstappen cette année).

Les qualifications au Grand Prix des États-Unis ne sont glorieuses ni pour l’un ni pour l’autre : Fittipaldi s’élance 8e sur la grille, devant un Regazzoni classé 9e. Parti en pole position, le pilote argentin Carlos Reutemann s’échappe progressivement vers la victoire, mais c’est vers le milieu de grille que les regards sont tournés. Au départ, Clay Regazzoni double Emerson Fittipaldi. Pour le Suisse, de retour chez Ferrari après un an dans l’écurie BRM, un premier titre est en jeu, après sa 3e place au championnat du monde 1970. Mais l’illusion est de courte durée. Tout comme le suspense. Dès le 1er tour, Fittipaldi repasse devant, à la 6e place. Son adversaire, 7e donc, ne va rien pouvoir faire, la faute à sa Ferrari récalcitrante. Dans une monoplace en lutte avec des problèmes de sous-virage, le Suisse voit passer des concurrents normalement moins bien armés... et le titre s’envoler !

Malgré l’accident mortel du pilote autrichien Helmuth Koinigg au 10e tour de piste, un an après celui du pilote français François Cevert sur ce même circuit, la course continue. À mi-parcours, Fittipaldi est 5e derrière Scheckter, qui espère toujours un miracle pour être sacré. Loin derrière, Regazzoni ne gagne des places que grâce aux abandons d’autres pilotes, comme son équipier Niki Lauda, futur triple champion du monde, qui achève sa première saison avec la Scuderia. Victime d’un problème mécanique, Scheckter doit abandonner la course au titre, au profit de Fittipaldi qui termine 4e de cette ultime manche de la saison. Quant à Regazzoni, qui a terminé 11e de la course, il n’a pas eu droit à sa lutte finale : il termine vice-champion avec 3 points de moins que le héros du jour.

Titré deux ans auparavant dans une Lotus, Emerson Fittipaldi offre son tout premier titre à l’écurie McLaren, dont le fondateur Bruce McLaren était décédé en 1970.

Olivier LEVRAULT/AFP

Comme Max Verstappen et Lewis Hamilton, à égalité de points avant le dernier Grand Prix de F1 demain dimanche à Abou Dhabi, Emerson Fittipaldi et Clay Regazzoni avaient dû attendre la finale aux États-Unis en 1974 pour se départager.D’un côté du ring, le pilote brésilien Fittipaldi, âgé de 27 ans, champion du monde 1972, sa McLaren, son moteur Ford Cosworth et ses rouflaquettes. De...

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