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Dernières Infos - Crise au Liban

Rassemblements timides de chauffeurs à travers le territoire au 1er jour d'une grève

Rassemblements timides de chauffeurs à travers le territoire au 1er jour d'une grève

Des militaires déployés sur l'autoroute de Palma, au Liban-nord, le 9 décembre 2021 en marge d'une grève des chauffeurs routiers. Photo envoyée par notre correspondant Michel Hallak

Des rassemblements timides de chauffeurs routiers ont été signalés jeudi matin à travers le Liban, au premier jour d'une grève ouverte dans un pays en grave crise socio-économique.

Répondant à un appel des syndicats, des transporteurs routiers, chauffeurs de taxis, bus et camions ont organisé des sit-in dans les quatre coins du pays, notamment au niveau du rond-point de Dora, à l'entrée nord de Beyrouth, comme le signale l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Les rassemblements ont débuté à 6h  ce matin, et prendront fin à 10h afin de permettre aux chauffeurs de prendre part aux élections syndicales du secteur.

La circulation restait relativement fluide, et aucune coupure de route significative n'a été signalée. A Saïda, dans le Sud, des chauffeurs ont également respecté l'appel à la grève, tout comme dans des quartiers situés dans le centre de Beyrouth, ou encore dans le Metn, dans la Békaa et le Nord. Dans cette dernière région, des camions se sont garés en bord de route, sur l'axe Palma, au sud de Tripoli, rapporte notre correspondant dans la région, Michel Hallak.

Le président du syndicat des transporteurs routiers, Bassam Tleiss, a fait savoir que "le but de la mobilisation aujourd'hui vise à pousser le gouvernement à respecter les promesses qu'il a faites au secteur". "Nous ne bloquerons pas les routes, mais s'il le faut, nous aurons recours à des mesures d'escalade (...)", a indiqué celui qui est réputé proche du président du Parlement, Nabih Berry.

Le 26 octobre dernier, des représentants du syndicat, qui étaient censés organiser une "journée de colère" le lendemain, avaient reporté leur grève au 1er décembre après avoir reçu des promesses du gouvernement. Des promesses non tenues. Des représentants du syndicat s'étaient alors entretenus avec le Premier ministre, le ministre des Finances Youssef Khalil, le ministre des Travaux publics et des Transports Ali Hamiyé, et le ministre de l’Intérieur Bassam Maoulaoui, qui leur avaient promis de répondre à leurs revendications. Celles-ci concernent principalement l'amélioration des conditions de travail des employés, qui se sont rapidement détériorées au cours des derniers mois au vu de l'effondrement socio-économique et financier du pays.

Des rassemblements timides de chauffeurs routiers ont été signalés jeudi matin à travers le Liban, au premier jour d'une grève ouverte dans un pays en grave crise socio-économique.Répondant à un appel des syndicats, des transporteurs routiers, chauffeurs de taxis, bus et camions ont organisé des sit-in dans les quatre coins du pays, notamment au niveau du rond-point de Dora, à l'entrée...