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Société - Conférence

Devant des étudiants de Sciences Po Paris, le message d’espoir de Issa Goraïeb

Devant des étudiants de Sciences Po Paris, le message d’espoir de Issa Goraïeb

Issa Goraieb présenté à l'assistance par Aya Fouad Goraieb, de l initiative étudiante Sciences Pistes pour le Liban, sa petite-fille. Photo DR

À l’invitation de l’initiative étudiante « Sciences Pistes pour le Liban » œuvrant en partenariat avec l’association Sciences Po Monde arabe, Issa Goraïeb a donné, le 22 novembre, à l’occasion de la fête de l’Indépendance, une causerie-débat à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po Paris). « Liban défait, Liban à refaire » était le thème de cette rencontre.

Lors de son exposé, notre éditorialiste et ancien rédacteur en chef est revenu sur la situation au Liban, les périls qui menacent le pays du Cèdre, les tiraillements sectaires, la crise économique, le cas spécifique du Hezbollah, « État dans l’État et même au-dessus de l’État », les blocages politiques, l’importance des législatives de 2022...

Surtout, à l’occasion de cette rencontre avec les étudiants, il a tenu à rappeler « aux jeunes expatriés libanais, mais aussi à leurs camarades de France, du monde arabe et d’ailleurs, que c’est précisément dans les moments d’extrême anxiété que doit redoubler d’ardeur la flamme de la foi et de l’espérance ». « En ce XXIe siècle, les pays ne se font et se défont pas par le seul diktat des puissances, mais aussi et surtout par l’obstination des populations à vivre ensemble, à partager un même destin », a-t-il poursuivi. « L’utilité, que dis-je la nécessité, de voir un Liban multiculturel perdurer au sein d’une région du monde écumée par les fanatismes et la chasse aux minorités religieuses, c’est en priorité aux Libanais qu’il revient de l’affirmer et, bien sûr, d’en faire la démonstration : de prouver que lorsque le pape Jean-Paul II qualifiait le Liban de pays-message, le saint homme avait les pieds bien plantés sur terre », a-t-il encore lancé aux étudiants venus l’écouter. À son jeune auditoire, il a enfin rappelé que, « si elle est effectivement vulnérable aux accrocs, la délicate texture humaine du Liban vaut d’être cent fois remise sur le métier, plutôt que d’être jetée aux orties. Qu’il doit être possible, que diable, même pour ce pays pas comme les autres, de concilier idéaux nationaux et froides réalités géopolitiques, de remettre à niveau son système de gouvernement sans jamais trahir sa raison d’être ».

« Mes jeunes amis, a-t-il conclu, la formation multidisciplinaire qui vous est dispensée dans ce très prestigieux établissement fait de vous les élites, les décideurs, les leaders d’opinion de demain. Votre présence ce soir ici témoigne déjà de votre attachement naturel ou bien de votre amical intérêt pour le pays du Cèdre. Rien ne me comblerait davantage toutefois que d’avoir pu communiquer un tant soit peu de la passion du Liban à ceux qui ne l’ont pas encore. Non rien, sinon que de voir un jour les imaginations nouvelles accoucher de solutions inexplorées : contribuer à résoudre un fort complexe cas d’étude, réussir là où se sont dramatiquement plantés les aînés. »

À l’invitation de l’initiative étudiante « Sciences Pistes pour le Liban » œuvrant en partenariat avec l’association Sciences Po Monde arabe, Issa Goraïeb a donné, le 22 novembre, à l’occasion de la fête de l’Indépendance, une causerie-débat à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po Paris). « Liban défait, Liban à refaire » était le...

commentaires (3)

Merci Issa pour ton message d'espoir, alors que tout espoir semble enterre.

Michel Trad

13 h 46, le 24 novembre 2021

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Commentaires (3)

  • Merci Issa pour ton message d'espoir, alors que tout espoir semble enterre.

    Michel Trad

    13 h 46, le 24 novembre 2021

  • Merci Monsieur Goraieb pour ce beau message.

    CW

    08 h 09, le 24 novembre 2021

  • Espoir basé. Sur quelles données,,.?

    Robert Moumdjian

    05 h 52, le 24 novembre 2021

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