Les industries pharmaceutiques locales promettent de fournir des médicaments "à des prix abordables"

La présidente du syndicat de l'industrie pharmaceutique au Liban, Carole Abi Karam, s'est engagée mercredi, au nom du secteur, à assurer aux Libanais des médicaments de qualité, à des prix abordables et de manière durable, offrant ainsi une alternative aux patients après une nouvelle suppression partielle des subventions sur les médicaments, dans un contexte de crise économique aiguë.

"Le syndicat s'engage, avec le ministère de la Santé, auprès des Libanais, afin de leur offrir une alternative (aux médicaments qui ne sont plus subventionnés par la Banque du Liban), et à assurer des médicaments de bonne qualité, à des prix abordables et de manière durable, de manière à garantir que la pénurie de médicaments sur le marché local ne se reproduira plus", peut-on lire dans un communiqué publié mercredi par Mme Abi Karam. "Avec le maintien des subventions sur les matières premières importées et utilisées dans l'industrie pharmaceutique, les usines locales pourront assurer les médicaments à des prix inférieurs à ceux des marques importées", a ajouté la responsable syndicale, précisant que les usines locales produisent près de 700 médicaments pour les maladies chroniques répandues au Liban, et 500 autres ne requérant pas d'ordonnances médicales tels que les vitamines.

"Les douze usines actives au Liban répondent à la demande du marché local en matière de sérum et de vaccins essentiels", a encore souligné Carole Abi Karam, précisant que ces produits sont conformes aux normes internationales. 

Mardi, le ministère de la Santé a publié la liste des nouveaux prix des médicaments après suppression des subventions.  Les prix des médicaments pour les maladies chroniques, des anti-dépresseurs et des tranquillisants, tout comme celui du lait pour enfants, ont littéralement flambé, après cette mesure entrée en vigueur sans pour autant que ne soit résolu le problème des pénuries.