Voici en quelques mots la description des personnes à qui nous avons livré notre pays.
Qu’ils soient « copains », « vendus », « au service de tel ou tel pays », quand ils ne font rien, ils font des gaffes. Le peuple paye tous les jours leur ignominie, leur arrivisme et leurs escroqueries, et nous tombons grâce à eux de plus en plus bas.
Viennent ensuite leurs assemblées vaseuses, leurs réunions stériles à se regarder en chiens de faïence, leurs petites disputes intestines et leurs airs repus, suffisants et apathiques : on se croirait dans un film de Fellini.
Et les jours, les semaines et les mois passent à vivre ce désastre désormais dépourvu du moindre espoir.
Peuple libanais, je vous salue pour votre résilience. La révolte (encore) serait un suicide face à des « sans foi ni loi », car rien ne les arrêtera plus cette fois pour sauvegarder leur honteux statut et leurs énormes revenus.
Nous ne sommes plus que des prisonniers attendant que nos geôliers crèvent pour revivre à nouveau…
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