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Les officiels libanais condamnent la tentative d'assassinat du Premier ministre Kazimi


Les officiels libanais condamnent la tentative d'assassinat du Premier ministre Kazimi

Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi lors d'une visite officielle à Berlin, en Allemagne, le 20 octobre 2020. Photo Stefanie Loos/Pool via REUTERS/File Photo

Les dirigeants libanais ont condamné dimanche la tentative d'assassinat du Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi. 

Moustafa al-Kazimi est sorti indemne d'une tentative d'assassinat ratée dans la nuit de samedi à dimanche, menée au moyen d'un drone piégé qui a visé sa résidence à Bagdad. Cette attaque, qui n'a pas encore été revendiquée, est la première à prendre pour cible la résidence de M. al-Kazimi, au pouvoir depuis mai 2020. Elle survient au moment où les partis mènent des tractations en vue de former des coalitions parlementaires sur la base des résultats préliminaires des législatives du 10 octobre. L'Alliance de la conquête, vitrine politique du Hachd al-Chaabi, une influente coalition d'anciens paramilitaires pro-iraniens, a vu le nombre de ses sièges fondre à l'issue du vote et dénonce une "fraude" électorale. Certains partisans du Hachd accusent M. al-Kazimi d'être "complice de cette escroquerie".

Le chef de l’État Michel Aoun a dénoncé dans un communiqué une "tentative de cibler non pas seulement M. al-Kazimi, mais également la stabilité et la sécurité de l'Irak, ainsi que les efforts déployés pour renforcer l'unité nationale, activer l'économie et offrir une vie décente aux Irakiens". 

Le président du Parlement Nabih Berry a, lui, appelé M. al-Kazimi, afin de s'enquérir de sa santé et de condamner l'attaque dont il a été victime, laquelle visait selon lui à "assassiner l'Irak".

Le Premier ministre Nagib Mikati est également entré en contact avec son homologue, souhaitant à l'Irak "sécurité et stabilité". 

Le ministère des Affaires étrangères a pour sa part "fermement condamné" cet incident, assurant que Beyrouth se tenait aux côtés de Bagdad pour l'aider à "renforcer l'unité, la souveraineté et l'indépendance de l'Irak". 

Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, a exprimé "sa tristesse" concernant la tentative d'assassinat et "la présence de forces qui veulent que l'Irak reste prisonnier du chaos", se disant toutefois rassuré que M. Kazimi en soit sorti indemne.

Le Parti socialiste progressiste, du leader druze Walid Joumblatt, a salué, de son côté, la prise de position du Premier ministre irakien, qui a appelé au calme et au respect de la logique de l'Etat. "Nous refusons les assassinats et tout ce qui risque de menacer la stabilité des Irakiens", a ajouté le parti dans un communiqué.

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé, pour sa part, que M. Kazimi a été pris pour cible "parce qu'il a organisé des élections libres et transparentes et parce qu'il veut l'établissement d'un Etat efficace en Irak". "Malheureusement, certains continuent à vouloir lutter contre la volonté du peuple par la violence, la haine et les tentatives d'assassinat", a-t-il dénoncé. 


Les dirigeants libanais ont condamné dimanche la tentative d'assassinat du Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi. Moustafa al-Kazimi est sorti indemne d'une tentative d'assassinat ratée dans la nuit de samedi à dimanche, menée au moyen d'un drone piégé qui a visé sa résidence à Bagdad. Cette attaque, qui n'a pas encore été revendiquée, est la première à prendre pour cible...