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Le scandale des carrières au Liban

Business as usual

Chère lectrice, cher lecteur,

Treize mois de gestation. Il a fallu treize mois pour former le « cabinet de sauvetage » de Nagib Mikati. Il a suffi d’un tout petit plus d’un mois pour que son travail soit bloqué.

Depuis le 12 octobre, le cabinet ne se réunit plus en raison du chantage effectué par les ministres du tandem chiite : le juge Bitar, en charge de l’enquête sur les explosions au port de Beyrouth, doit être écarté, faute de quoi ils boycotteront le cabinet.

Depuis le 12 octobre, le gouvernement Mikati ne se réunit plus et donc ne travaille plus au relèvement du Liban. Lors d'une conférence de presse organisée mardi au grand Sérail par le ministère d'Etat pour le Développement administratif en coopération avec le PNUD, M. Mikati a indiqué qu'il’« espère la reprise des réunions du Conseil des ministres le plus tôt possible, pour prendre les décisions nécessaires et activer le travail des organismes et des comités ministériels, et pour que le gouvernement fasse ce qui lui est demandé conformément à ce qu'il avait annoncé dans sa déclaration ministérielle ».

Depuis le 12 octobre, la scène politique s’est de nouveau totalement tendue autour de ses axes traditionnels, pour mener à une nouvelle paralysie criminelle étant donné l’état de délabrement du pays. Tendue autour de l’affaire des affrontements de Tayouné, dans le cadre de laquelle Samir Geagea est convoqué devant la justice. Tendue autour de la question des législatives, le président Aoun ayant renvoyé la loi électorale au Parlement après avoir refusé de la parapher. Un recours du CPL devant le Conseil constitutionnel n'est, en outre, pas exclu.

Business as usual donc, dans un pays pourtant en faillite.

L’Orient-Le Jour 

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