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Lifestyle - Liban pop

Les trois syllabes qui ont changé la vie de Bashaar al-Jawad

Le jeune chanteur libanais connaît le succès grâce au titre « Ti Ra Ra », élu tube de l’année. « C’est une chanson qui redonne espoir et optimisme », confie-t-il.

Les trois syllabes qui ont changé la vie de Bashaar al-Jawad

Baashar al-Jawad, du talent, un sourire lumineux et une carrière prometteuse qui démarre. Photo DR

Dans la rue, les passants le hèlent spontanément en lui lançant « Ti Ra Ra ». Rien de plus normal pour le jeune chanteur Bashaar al-Jawad puisque Ti Ra Ra, le titre qui l’a révélé au public, est devenu le tube de l’année. Un air que fredonne le monde arabe, parfois sans même savoir qui en est l’interprète. Pourtant, le jeune Libanais de 24 ans a comptabilisé il y a quelques jours 65 millions de vues sur la toile, un véritable exploit sur la scène pop et dont il est très fier.

« J’étais coincé en Arabie saoudite, confiné en pleine pandémie, quand le producteur de la chanson, Always April, m’a envoyé le titre écrit et composé par Ziad Jamal, raconte Baashar al-Jawad à L’Orient-Le Jour. Comme ma vie était en pause et le moral au plus bas, cette chanson m’a donné de l’espoir et de l’optimisme. » « Les jours difficiles ne dureront pas, chante ainsi Bashaar. Nous reviendrons plus forts qu’avant. Laissez vos rêves grandir, vous les atteindrez à coup sûr, car demain est un nouveau jour. » « J’étais sûr que les gens avaient soif d’entendre ce genre de message positif, dit-il. Mais je ne m’attendais pas à ce que la chanson devienne un véritable phénomène. 65 millions de vues ! Vous imaginez ? »

Baashar al-Jawad, du talent, un sourire lumineux et une carrière prometteuse qui démarre. Photo DR

Une année sabbatique qui va durer

Originaire du Qaaqaaiyet el-Snoubar, un tout petit village du sud du Liban, Baashar al-Jawad a vécu son enfance en Arabie saoudite où travaille son père. Après avoir achevé ses études scolaires, il décide de rentrer au Liban et de prendre une année sabbatique. « J’avais envie de revenir, profiter du pays, assure-t-il. Malgré tout ce qui se passe, je ressens pour le Liban beaucoup d’affection. On ne peut connaître sa valeur que quand on le quitte. » Durant cette année qu’il a voulue spéciale, le jeune Baashar, alors âgé de 20 ans, se présente au concours télévisé The Voice : Ahla Sawt et intègre le casting. Il n’arrivera pourtant qu’à l’étape des battles où il est éliminé, après une audition à l’aveugle sur Ghibi ya chams « qui avait fait retourner les chaises des 4 coaches de l’émission ».

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« The Voice reste l’une des meilleures expériences de ma vie, dit le beau brun au sourire éclatant. J’étais très jeune, ma barbe avait à peine poussé ! Mais j’y ai beaucoup appris. C’est un lieu de rencontre où se mélangent toutes les cultures du monde arabe, du Levant au Maghreb et jusqu’au Golfe. Le but n’était pas vraiment de gagner, mais je ne vous cache pas que j’ai été déprimé après mon échec. Je me suis dit que je n’étais peut-être pas fait pour ça. Jusqu’au jour où l’épisode de mon premier passage a été diffusé. L’engouement des gens et leur soutien m’ont redonné confiance. »

Une identité qui se dessine

Produit par le label Universal Music Mena, Ti Ra Ra a récemment été récompensé par un Murex d’or qui l’a désigné comme « tube de l’année ». Il vient d’être suivi, il y a quelques jours, par un nouveau single intitulé Bil alb et dans lequel il déclare sa flamme à sa bien-aimée et lui promet qu’il réalisera tous ses rêves. « Je vous avoue que j’avais très peur de sortir ce second titre après l’énorme succès du premier, explique Baashar. Même si c’est une chanson que j’avais choisie il y a plus de deux ans et demi, bien avant Ti Ra Ra. Nous avons essayé de faire des arrangements similaires qui transmettent les mêmes énergies positives pour rester dans le même registre. »


Le « positif », c’est l’univers musical qu’essaie de construire le jeune artiste féru de football, qui estime qu’« il n’est pas trop tôt pour définir une identité musicale ». « La danse, la joie font partie intégrante de mes clips réalisés par mon manager Élie el-Semaan. Il est plus difficile de percer aujourd’hui dans la musique. Nous réfléchissons donc beaucoup à ce que je veux faire et ce que je veux communiquer. » Actuellement, Baashar al-Jawad enchaîne les concerts et interprétera bientôt le générique de la série Chatti ya Beyrouth, produite par les frères Sabbah et réalisée par Élie el-Semaan, avec les acteurs Abed Fahed, Samer Ismaïl et Zeina Makki à l’affiche. Entre-temps, c’est une traduction de cet article – son premier en français – qu’il se dépêchera de se procurer, même si les mots ne lui semblent pas nécessaires pour être bien. Une admiratrice lui a même confié que « son sourire boostait à lui seul l’hormone du bonheur » !

Dans la rue, les passants le hèlent spontanément en lui lançant « Ti Ra Ra ». Rien de plus normal pour le jeune chanteur Bashaar al-Jawad puisque Ti Ra Ra, le titre qui l’a révélé au public, est devenu le tube de l’année. Un air que fredonne le monde arabe, parfois sans même savoir qui en est l’interprète. Pourtant, le jeune Libanais de 24 ans a comptabilisé il y a...

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