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Dernières Infos - Crise au Liban

Les hôpitaux privés appellent à maintenir les subventions sur le mazout qui leur est destiné


Les hôpitaux privés appellent à maintenir les subventions sur le mazout qui leur est destiné

Un homme entretenant un générateur privé au Liban. Photo Marc Fayad

Le syndicat des propriétaires d'hôpitaux privés au Liban a demandé vendredi que le mazout destiné à ces établissements continue à être subventionné, sans quoi les coûts de l'hospitalisation risquent d'augmenter de façon "dramatique". 

"Après la suppression des subventions sur le mazout, les frais énergétiques des hôpitaux ont augmenté et atteignent désormais au moins 650.000 livres libanaises par jour et par patient, soit sept fois le tarif officiel quotidien pour une chambre d'hôpital", indique le syndicat dans un communiqué. Estimant à 1.500 milliards de LL la facture annuelle du mazout nécessaire pour faire fonctionner les générateurs, les propriétaires d'hôpitaux affirment que cela "dépasse le total des compensations versées par les assureurs officiels, comme la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le ministère de la Santé, la couverture des soins de santé des militaires et des Forces de sécurité, etc."

"Il est clair que les hôpitaux ne peuvent pas assumer ce fardeau, qui se répercutera de manière dramatique sur les coûts de l'hospitalisation. Les patients seront les premiers à en pâtir", soulignent les propriétaires d'hôpitaux. "Il faut donc que le mazout destiné aux hôpitaux reste subventionné", ajoutent-ils en rappelant que suffisamment de crises ont déjà frappé le secteur des soins de santé au cours des deux dernières années. 

Les carburants, notamment le mazout, sont essentiels pour faire fonctionner les générateurs privés du fait des longues coupures de courant par Electricité du Liban (EDL). Ils ont été subventionnés par la Banque du Liban (BDL) selon un mécanisme qui permettait de compenser la dévaluation rapide de la monnaie nationale, mais les réserves en devises de la banque centrale ont atteint un seuil critique, et le taux de couverture des factures des importateurs de carburants a rapidement fondu ces derniers mois.


Le syndicat des propriétaires d'hôpitaux privés au Liban a demandé vendredi que le mazout destiné à ces établissements continue à être subventionné, sans quoi les coûts de l'hospitalisation risquent d'augmenter de façon "dramatique". "Après la suppression des subventions sur le mazout, les frais énergétiques des hôpitaux ont augmenté et atteignent désormais au moins 650.000...