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Culture - 7e ART

« Retrouver les cinéphiles et regarder des films sous le ciel de Beyrouth »

Ce week-end, les cinéphiles ont rendez-vous avec le Festival libanais du film indépendant (LIFF) qui présente, à Station Beirut, 142 films dont 83 libanais entre courts et longs, documentaire, fiction et animation.

« Retrouver les cinéphiles et regarder des films sous le ciel de Beyrouth »

Gauthier Raad : « L’art doit être porteur d’un message. » Photo DR

Aujourd’hui samedi 25 et demain dimanche 26 septembre, Station Beirut accueille la 5e édition du Festival libanais du film indépendant (LIFF) ou deux jours – de 9h à 23h45 – de projections non stop entrecoupées de séances de discussions avec les réalisateurs.

« Beyrouth a été et restera la plaque tournante des arts, affirme le réalisateur, programmateur et producteur Gauthier Raad. Avec toutes les difficultés auxquelles les Libanais sont confrontés, il est important plus que jamais de raconter nos histoires et de témoigner, loin de toute censure, ajoute le directeur et fondateur du festival. Le LIFF est là pour cela, justement. Un hub pour la liberté, le choix et d’expression. Un festival indépendant où les voix sont entendues. »

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Raad précise que l’objectif principal du festival est de créer une plate-forme de networking et de discussion autour du cinéma indépendant libanais et international. « C’est un espace d’échange entre l’équipe internationale, les membres de jury, les réalisateurs, les producteurs et le public, dit-il. Cette année est particulière, nous organisons le festival, car cela nous a manqué, de retrouver les cinéphiles beyrouthins, cela nous a aussi manqué de regarder des films sous le ciel de Beyrouth. C’est l’opportunité, même pour nous, de faire une pause de tout le chaos que nous vivons au quotidien. »

Le directeur du festival indique que près de 1 400 entrées ont été enregistrées. Ont été retenus 142 films dont 83 œuvres libanaises entre courts et longs, documentaires, fiction et animation. Parmi les films à ne pas rater, les deux opus présentés en avant-première ce samedi soir : An attempt de Pamela Nassour et Notfa de Salem Hadchity avec Ward el-Khal.

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Les équipes des deux films seront présentes et un panel de discussion est prévu autour de la thématique qui touche à la santé mentale. « C’est très important en particulier en ce moment au Liban de parler de santé mentale… C’est très important de donner l’opportunité et le temps aux réalisateurs de montrer leurs films et d’en parler. Le but du festival n’est pas uniquement de projeter des films mais aussi d’en discuter. Le peuple libanais en ce moment a besoin de parler… plus que jamais. Et l’art doit être porteur d’un message. »

Le programme complet du festival – dont les principaux partenaires sont l’ambassade de Suède et Night of Misfit Films, ANOMFF (USA) ainsi que l’ONG Embrace – est disponible sur : www.liffofficial.com

Aujourd’hui samedi 25 et demain dimanche 26 septembre, Station Beirut accueille la 5e édition du Festival libanais du film indépendant (LIFF) ou deux jours – de 9h à 23h45 – de projections non stop entrecoupées de séances de discussions avec les réalisateurs. « Beyrouth a été et restera la plaque tournante des arts, affirme le réalisateur, programmateur et producteur Gauthier...

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