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Économie - Inflation au Liban

Le nouveau ministre de l’Économie veut un taux de change moyen pour les prix à la vente


Le nouveau ministre de l’Économie veut un taux de change moyen pour les prix à la vente

Le nouveau ministre de l’Économie et du Commerce Amine Salam (au premier plan) avait indiqué lors de la cérémonie de passation des pouvoirs la semaine dernière que la protection des consommateurs faisait partie de ses priorités. Photo M.A.

Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs la semaine dernière, le nouveau ministre libanais de l’Économie et du Commerce Amine Salam avait assuré que la protection des consommateurs à travers la surveillance des prix et la qualité des produits faisait partie de ses priorités. Un chantier auquel il semble s’être déjà attelé, selon des propos accordés à la LBCI, à travers lesquels il a annoncé s’être mis d’accord avec les importateurs de denrées alimentaires et le syndicat des propriétaires de supermarchés pour fixer les prix en fonction d’un taux de change de vente moyen de 15.000 livres pour un dollar.

Alors qu’elle s’était stabilisée autour de 19.000 livres pour un dollar durant une grande partie du mois d’août, la livre s’est appréciée après la formation du nouveau gouvernement le 10 septembre et oscille depuis entre 14.000 et 16.000 livres. Cette situation a poussé la population libanaise, dont 74 % vit sous le seuil de pauvreté selon l’Escwa, à demander une baisse des prix.

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Selon le président du syndicat des propriétaires de supermarchés, Nabil Fahd, la capacité des commerçants à baisser les prix en suivant les fluctuations de la livre dépend des coûts de remplacement. « Si un commerçant a par exemple commandé dix paquets de café, le produit de leur vente en livres doit lui permettre de racheter la même quantité auprès du fournisseur (ou l’importateur). Cela va dépendre du taux livre/dollar mais aussi des prix pratiqués par le fournisseur en fonction de ce taux. Si celui-ci a réduit ses prix dans une proportion qui permet au commerçant de baisser les siens de manière à absorber ses coûts d’exploitation, alors il le fera, même s’il a acheté sa marchandise au moment où le taux était plus élevé », a expliqué Nabil Fahd. Il a de plus confirmé, comme il l’avait déclaré dans les médias au cours de la journée, que les prix des importateurs avaient récemment baissé dans des proportions de « 10, 15 et 20% ».

Invité en même temps que le ministre sur la LBCI, un autre membre du syndicat, Hassan Ezzeddine,, a affirmé que la hausse des prix du carburant lié à la levée tardive des subventions sur le carburant avait pesé sur les coûts opérationnels des commerçants, évoquant une hausse « de 5% » pour les supermarchés, et entre « 7,5 et 11% » pour les autres commerçants. Le président du syndicat des importateurs de denrées alimentaires, Hani Bohsali, a quant à lui ajouté que les professionnels ont besoin d’une période de grâce « entre trois et sept jours pour modifier leurs prix ».

Amine Salam a lui précisé que sa démarche de fixer un taux moyen à 15.000 livres s’inscrivait dans une configuration où les prix du carburant seraient stabilisés – donc à l’issue de la levée complète des dernières subventions – ainsi qu’une stabilisation du taux de change, qu’il espère rapide grâce à une aide de la part de communauté internationale. Le Premier ministre Nagib Mikati s’est rendu hier à Paris pour rencontrer le président français Emmanuel Macron.

Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs la semaine dernière, le nouveau ministre libanais de l’Économie et du Commerce Amine Salam avait assuré que la protection des consommateurs à travers la surveillance des prix et la qualité des produits faisait partie de ses priorités. Un chantier auquel il semble s’être déjà attelé, selon des propos accordés à la LBCI, à travers...

commentaires (2)

AIE ! faites gaffe vous autres epiciers du coin ! le neo economiste super super efficace. je reitere : a t il suelement eu le temps d'etudier ses dossiers? les meandres ou les crapules ont englouti toutes nos administrations, ministeres &parlement inclus? les 3 presidences itou ?

Gaby SIOUFI

10 h 25, le 24 septembre 2021

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Commentaires (2)

  • AIE ! faites gaffe vous autres epiciers du coin ! le neo economiste super super efficace. je reitere : a t il suelement eu le temps d'etudier ses dossiers? les meandres ou les crapules ont englouti toutes nos administrations, ministeres &parlement inclus? les 3 presidences itou ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 25, le 24 septembre 2021

  • stabilisation du taux de change, qu’il espère rapide grâce à une aide de la part de communauté internationale. M le Ministre de l aide de la communauté internationale il y a eu dans le passé qui n a servi à rien qu a aggravé le deficite cet argent a ete pillé, et gasbillé , sans vrai reforme du systeme ca risque de se reproduire. il faut commencer par faire le menage et arreter de parler au future .

    barada youssef

    23 h 20, le 23 septembre 2021

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