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Économie - Coopération

UKaid a clôturé son programme LEEP d’aide aux entreprises

UKaid a clôturé son programme LEEP d’aide aux entreprises

L’ambassadeur britannique, Ian Collard (prenant le sac), lors de la cérémonie de clôture du programme LEEP. Photo D.R.

Quatre ans après son lancement, l’Agence du Royaume-Uni pour le développement international (UKaid) a clôturé la semaine passée son Programme libanais pour les entreprises et l’emploi (LEEP), un mécanisme de soutien aux PME du Liban qu’elle finançait, selon un communiqué. Lors de son intervention durant la cérémonie de clôture qui s’est déroulée à l’ESA, l’ambassadeur britannique à Beyrouth, Ian Collard, en poste depuis environ deux mois, a souligné qu’« au cours des 4 dernières années, le programme LEEP a aidé plus de 480 PME à se développer et à créer plus de 1 500 emplois ».

Mis en place en partenariat avec des banques et des institutions financières locales, il a permis aux PME ayant obtenu un prêt bancaire de bénéficier de fonds gratuits pouvant représenter jusqu’à 50 % du montant du crédit auquel elles ont souscrit. Pour en bénéficier, l’entreprise doit avoir été fondée par un(e) Libanais(e), être basée au Liban, avoir obtenu un prêt compris entre 8 000 et 75 000 dollars, avoir l’intention d’embaucher et ne pas avoir d’activités relevant des industries de l’alcool, du tabac et des pesticides.

L’allocation des fonds s’est faite en deux étapes. La première consiste en un don initial de 20 % du montant du crédit auquel aurait souscrit la PME et jusqu’à dix séances de coaching réparties sur deux à trois mois, afin de l’aider à développer son modèle économique et créer des emplois. Suite à cette étape, l’entreprise était supposée embaucher. Si elle est arrivée à maintenir ces emplois durant trois mois, elle aurait ensuite eu droit à un don supplémentaire de 15 ou 30 % de la valeur du crédit, en fonction du nombre d’emplois créés. En fin de compte, ce sont 6 millions de dollars qui ont été distribués via ce mécanisme.

Outre l’apport financier, ce programme a aussi contribué à l’inclusion des femmes, des jeunes à risque et des personnes à handicap, « tous des groupes exclus des opportunités de travail de façon disproportionnée et qui ont le plus ressenti l’impact de la crise libanaise », d’après l’ambassadeur britannique. Selon le communiqué publié, LEEP a ainsi contribué à la création de 86 emplois pour les « personnes vulnérables », dont 49 pour celles à handicap.

De son côté, James Carty, responsable du programme LEEP, a reconnu que le programme avait dû être adapté face aux enjeux de la crise, avec plusieurs modifications majeures : fin 2019 (dans la foulée de la contestation d’octobre et de la mise en place des restrictions bancaires) ; en 2020 en marge de la pandémie de Covid-19 ; ou encore la même année dans le sillage de la tragique double explosion qui a soufflé Beyrouth et son port. Dans le sillage de la tragédie, LEEP s’était associé avec les ONG Alfanar et Live Love Lebanon pour venir en aide à 101 PME et préserver 257 emplois.

Quatre ans après son lancement, l’Agence du Royaume-Uni pour le développement international (UKaid) a clôturé la semaine passée son Programme libanais pour les entreprises et l’emploi (LEEP), un mécanisme de soutien aux PME du Liban qu’elle finançait, selon un communiqué. Lors de son intervention durant la cérémonie de clôture qui s’est déroulée à l’ESA, l’ambassadeur...

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