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Nos Lecteurs ont la Parole

Sauve-nous, Président

N’ayez aucune illusion. Je ne m’adresse surtout pas au « père de tous » ni à quiconque de nos irresponsables politiciens aveuglés face à toutes nos misères.

Mon courrier est adressé au juge d’instruction dans l’affaire de l’enquête de la double explosion au port de Beyrouth, le président Tarek Bitar, qui en ces temps pourris est notre seul sauveur…

En cinq ans de théorie en droit et cinq autres de pratique en tant qu’avocate stagiaire, et après tout ce qui se déroule au Liban, je n’ai plus confiance dans les lois et la justice, vu qu’aucune enquête dans plusieurs crimes et attentats terroristes n’est arrivée à une fin, et jamais l’identité du vrai responsable n’a été révélée, jamais il n’a été condamné, jamais l’âme de chaque martyr n’a reposé en paix, jamais les parents de ces héros martyrs n’ont connu la vérité sur l’évènement malheureux qui leur a impitoyablement arraché à l’éternité leurs bien-aimés. Toute cette confiance perdue sera retrouvée si, Monsieur le Président, vous menez votre mission à bout, et nous avons confiance en vous.

Monsieur le Président, il n’y a qu’une seule raison qui justifie l’attaque multiarmée que nos maudits politiciens mènent à votre encontre, et cette raison est qu’en étant sur le bon chemin de la justice, vous les terrifiez, vous constituez pour eux un tsunami qui vient balayer leur château de sable, un tremblement de terre qui secoue leur infrastructure, un volcan dont les braises les brûlent violemment, mais oui, vous ils vous qualifient de cas de force majeure imprévisible, irrésistible et extérieure.

Jamais, au cours de leur vie, nos monstres de politiciens n’ont cru qu’un magistrat pouvait les menacer de la sorte, et c’est pour cela qu’ils insistent à nommer eux-mêmes les magistrats hautement placés, pour qu’ils obtiennent une justice sur mesure.

Monsieur le Président, vous êtes ce point de lumière qui illumine le fond des ténèbres, et si, à Dieu ne plaise, votre action est contrecarrée ou détournée, toute une nation s’évanouira et déclarera officiellement sa mort puisque pas de vie sans espoir, et vous êtes cet espoir.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

N’ayez aucune illusion. Je ne m’adresse surtout pas au « père de tous » ni à quiconque de nos irresponsables politiciens aveuglés face à toutes nos misères. Mon courrier est adressé au juge d’instruction dans l’affaire de l’enquête de la double explosion au port de Beyrouth, le président Tarek Bitar, qui en ces temps pourris est notre seul sauveur…En cinq ans de...

commentaires (1)

MILLE FOIS BRAVO, ETRE ENFIN CONVAINCUE >. MAIS J'AJOUTERAIS QU'IL FAUDRA DANS TOUS LES CAS FAIRE LA DIFFERENCE ENTRE LOIS & JUSTICE. AU LIBAN COMME DE BIEN ENTENDU MAIS AILLEURS AUSSI.

Gaby SIOUFI

14 h 42, le 15 septembre 2021

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Commentaires (1)

  • MILLE FOIS BRAVO, ETRE ENFIN CONVAINCUE >. MAIS J'AJOUTERAIS QU'IL FAUDRA DANS TOUS LES CAS FAIRE LA DIFFERENCE ENTRE LOIS & JUSTICE. AU LIBAN COMME DE BIEN ENTENDU MAIS AILLEURS AUSSI.

    Gaby SIOUFI

    14 h 42, le 15 septembre 2021

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