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Bassil appelle le gouvernement Mikati à ne pas tarder à lancer les réformes

Bassil appelle le gouvernement Mikati à ne pas tarder à lancer les réformes

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, fondé par le chef de l'Etat Michel Aoun), Gebran Bassil, a souhaité vendredi que le gouvernement de Nagib Mikati lance "sans tarder" les réformes attendues par la communauté internationale pour débloquer des fonds, afin de venir en aide au Liban, qui est en plein effondrement. 

Dans un tweet, M. Bassil, gendre de M. Aoun, a estimé que, sans "le retard d'une année" pris dans la formation du gouvernement, de "nombreuses souffrances" auraient pu être épargnées aux Libanais (...) Nous espérons que certains auront appris à respecter la Constitution". Cette pique était manifestement adressée, note-t-on, au club des anciens présidents du Conseil, notamment à M. Saad Hariri, qui avait échangé pendant des mois des accusations avec le camp aouniste au sujet des prérogatives constitutionnelles du président. "Nous souhaitons au nouveau gouvernement de ne pas tarder à lancer les réformes. Nous avons assez tardé. Que la vérité soit faite dès aujourd'hui", a soutenu M. Bassil. 

La question de la confiance qu'accordera ou pas le bloc parlementaire aouniste au nouveau cabinet faisait l'objet des tractations menées ces derniers jours par M. Mikati, selon lequel le bloc aouniste accordera cette confiance alors que M. Aoun l'a lui-même liée au programme de la nouvelle équipe ministérielle. 

Treize mois après la démission du cabinet de Hassane Diab, et sept semaines après sa désignation en tant que Premier ministre, M. Mikati a réussi à mettre sur pied, vendredi, une équipe longuement attendue alors que le pays est terrassé par la plus grave crise de son histoire moderne. Le cabinet est composé de 24 ministres, répartis à parts égales entre chrétiens et musulmans et au sein duquel aucune partie ne détient le tiers de blocage. La formation d'un nouveau gouvernement était la condition sine qua non imposée par la communauté internationale, notamment l'Union européenne (UE), pour débloquer les aides internationales et relancer les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI). Les élections législatives, municipales et la présidentielle fixées en 2022 sont attendues et perçues par les Libanais comme un premier tremplin vers le changement auquel ils aspirent.

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, fondé par le chef de l'Etat Michel Aoun), Gebran Bassil, a souhaité vendredi que le gouvernement de Nagib Mikati lance "sans tarder" les réformes attendues par la communauté internationale pour débloquer des fonds, afin de venir en aide au Liban, qui est en plein effondrement. Dans un tweet, M. Bassil, gendre de M. Aoun, a estimé que, sans "le...